Elolo, 2023 ans
Coucou tout le monde ! J’ai bientôt 18 ans, je suis une personne normale excessivement optimiste mais réaliste. Je ne m’apitoie pas souvent sur mon sort mais seulement quand je vois bien qu’il n’y a pas de solutions possible. Et justement je n’ai pas eu beaucoup de relations amoureuses, et celles-ci étaient souvent courtes, sans conséquences et sans amour (juste de la tendresse). Je crois que j’ai peur d’être aimée, j’ai l’impression que ce « n’est pas pour moi » et que je ne suis pas « faite » pour cela. Du coup, je m’ouvre moins aux garçons. Je n’arrive pas à me guérir même avec toute la volonté. Est-ce normal ? Comment puis-je y remédier ? Merci
Zoé Piveteau
Psychologue Clinicienne
Chère Elolo,
Il faut que tu te fasses confiance. Accepte de baisser la garde, de te tromper, ne dénigre pas ce que tu as partagé avec ces garçons. Toutes relation affective te construit dans ton devenir femme et amante. Tu as 18 ans, et tu réfléchis bien, tu sais te remettre en question, ce qui est une démarche formidable, cette souplesse ne pourra t'être que bénéfique. Mais laisse toi aller, fais toi confiance, j'insiste.
Tu n'es pas à guérir, comme tu le dis, puisque tu n'es pas malade, tu es au balbutiement de ta vie amoureuse, tu te construis. Et tout le monde est fait pour l'amour, tout le monde peut aimer et être aimer. Ce qui compte c'est que tu t'épanouisses dans ta vie, que tu te fasses confiance !
Il y a des rencontres qui débouchent sur des relations plus ou moins intenses, il y en a d'autres qui ne connaitront de fin que la leur. Ne sacrifies pas ce que tu as à vivre pour un mythe amoureux.
L'amour ce n'est pas ce qu'il faut être ou vivre, l'amour c'est celui qui se vit et qui se construit. Pour cela, il faut se laisser du temps à soi, à l'autre et à la relation, pour que chacun est le temps d'exister.
Bien à toi
Zoé Piveteau
focus sur l'experte
Psychologue Clinicienne
Psychologue clinicienne Adresse du cabinet : 20 rue Fénelon, 92120 Montrouge - France
#amour #amoureux #confiance #crainte #exister #passé #peur #psychologie #vie