Un article mode proposé par Zegreenweb.com : l’Ethical Fashion Show, durable, équitable et responsable
Ecrit par Justine Andansonle 5 octobre 2010
LA boîte à outils du développement durable et du bio, Zegreenweb.com nous propose une immersion au coeur de la septième édition du Salon de la mode éthique… Samedi 25 septembre, 16h40, Paris, 34, quai d’Austerlitz (XIIIe arrondissement). Dans une vingtaine de minutes la Cité de la Mode et du Design, alias « Docks en Seine […]
LA boîte à outils du développement durable et du bio, Zegreenweb.com nous propose une immersion au coeur de la septième édition du Salon de la mode éthique…
Samedi 25 septembre, 16h40, Paris, 34, quai d’Austerlitz (XIIIe arrondissement). Dans une vingtaine de minutes la Cité de la Mode et du Design, alias « Docks en Seine », alias « le truc vert » en raison de sa couleur de « peau », accueillera la septième édition du Salon de la mode éthique.
Inauguré cette année, cet édifice qui ressemble par endroits à un parking extérieur et paraît davantage dédié au béton qu’aux matériaux durables, attend la visite d’une centaine de professionnels et de journalistes, seuls persona grata en cette première journée qui leur est réservée. On a beau chercher, il n’y a pas l’ombre d’un costume-cravate.
À l’intérieur, la centaine d’exposants dispatchés sur plusieurs centaines de mètres carrés procède aux derniers réglages. Certains attendent beaucoup de ce Salon pour se faire connaître et pourquoi pas obtenir un bon billet dans un support médiatique. D’autres se sont déjà forgés une certaine notoriété, ainsi la marque française Veja, et sont d’abord là pour établir un contact direct avec le client.
À dix-sept heures pétantes, l’« EFS » ouvre ses portes. Quelques minutes plus tard débutent les premières répétitions du défilé Couture, prévu aux alentours de vingt-heures, sur fond de musiques authentiques aux tempos latinos ou « Johnny Cleggiens » selon les créations. Puis ce sera le cocktail d’inauguration, en présence de la marraine de ce millésime 2010, la sublimissime Tasha de Vasconcelos, pour l’heure introuvable. Dommage.
L’écologie, seule guest-star
Ça parle français, allemand, espagnol dans les travées, et pour cause : plusieurs dizaines de pays sont représentés. À l’Ethical Fashion Show le commerce équitable et le respect de l’environnement sont les maîtres-mots, ce jusque dans les poubelles – toutes siglées Ovetto, décos, fonctionnelles et écolos – et le thé, « bio ». « La réglementation est plus stricte, il n’y a pas les mêmes autorisations et donc pas les mêmes produits. Du coup les arômes sont différents ». On croit sur parole la jolie jeune femme qui sert les curieux.
Ça et là ont été installés des panneaux explicatifs, notamment sur la fabrication des produits en coton « bio » au Pérou, avec (belles) photos à l’appui. L’Empire du Milieu, lui, commence à se racheter une conduite et est devenu « un important producteur de fibres durables comme le soja, le chanvre et le coton bio pour répondre à la demande d’exportation ». Celle-ci a certes un impact environnemental et génère des émissions de gaz à effet de serre (GES) conséquentes mais l’effort mérite d’être souligné. Légèrement excentré, un improbable panneau sur lequel sont exposés des articles légendés à la main. Parmi eux, un string en mailles de bambou, preuve que contrairement à ce que soutient une légende urbaine tenace, et même si les Aubade et Lise Charmel conservent encore plusieurs longueurs d’avance en la matière, il est fort heureusement possible d’être sexy et éco-responsable.
La marque Natessence bébé en a fait son credo : elle propose « des collections en coton 100 % bio et équitable ». Cousu de fil blanc, elle, ne jure que par les savons « bios ». Quant à Marion Lacronique, trente-quatre ans, ex de Sergent Majoret de Naf-Naf, parisienne de naissance installée à la Réunion depuis un an et demi et fondatrice de L’Île Marion, elle avait à coeur de « (se) rapprocher de la nature ». D’où l’accent porté sur les teintures végétales.
D’autres ont élaboré des gammes de cosmétiques « bios », de bijoux éco-conçus, de sacs « écolos » – dont Karine et Claire, les deux créatrices de Deux Filles en Fil – ou de sportshoes équitables. Tout n’est pas toujours du meilleur goût, mais tous les goûts sont dans la nature. La nature, la vraie star de l’Ethical Fashion Show. L’essentiel est sauf.
Par Guillaume Duhamel, de Zegreenweb.com
Crédit photo : DR
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