Trois jeunes parisiens plein d’énergie rock : rencontre avec le groupe I love my neighbours
Ecrit par Margauxle 28 mai 2010
Ils ont fait le buzz sur Youtube avec leur vidéo clip, où ils faisaient écouter leurs tubes à des passants dans Paris. Ça nous a donné envie d’en savoir plus sur ces trois beaux mecs. Rencontre après leur concert à la Maroquinerie, le 7 mai dernier. C’est le festival Shamrock à la Maroquinerie, un premier […]
Ils ont fait le buzz sur Youtube avec leur vidéo clip, où ils faisaient écouter leurs tubes à des passants dans Paris. Ça nous a donné envie d’en savoir plus sur ces trois beaux mecs. Rencontre après leur concert à la Maroquinerie, le 7 mai dernier.
C’est le festival Shamrock à la Maroquinerie, un premier groupe passe, la salle est encore calme, je monte prendre un verre à la terrasse. 20h10 enfin ! C’est l’heure pour I love my neighbours de prendre possession de la scène. Dès la première note, ils imposent leur pop rock attitude, sans peur. Début du concert, les gens se sont rapprochés de la scène. A la fin du deuxième morceau, tous les fainéants restés assis jusque-là se lèvent. Je n’avais jamais vu ça, chauffer une salle comme la Maroque, pas facile ! Le batteur est torse nu. A la quatrième chanson, les habitués du bar s’invitent devant le podium. Sept morceaux, c’est terminé et on est bien déçu. Une autre, une autre, une autre !
C’est 20min après que je les retrouve dans les bureaux de la Maroque. On sent qu’ils sont vraiment proches, des bons potes. L’ambiance est cool et décontractée.
TrucdeNana : racontez moi un peu votre parcours. Jérémy, chanteur guitariste : « J’avais un groupe au lycée, quand ça s’est arrêté j’avais envie de retrouver un groupe et ça s’est pas fait. Lui (Alexis) avait une basse dont il ne se servait pas, moi j’avais une guitare dont je ne me servais pas. On ne savait pas en jouer. Et maintenant on fait plein de concerts, on fait du rock, on kiffe. On a 22 ans, on a toute la vie devant nous ! »
TrucdeNana : A la formation du groupe, vous vous appeliez The fucking neighbours, pourquoi ce nom ? Jérémy : « On a commencé les répétitions et on s’est embrouillé avec les voisins parce c’était chez moi et les cloisons étaient toutes petites ! »
TrucdeNana : Et pourquoi ce changement de nom ?Jérémy : « C’est vraiment très, très con comme histoire. On s’était dit qu’on allait faire peu de merch (merchandising) donc on a fait des t-shirts et pour la blague on avait marqué « I love my neighbours » dessus. Et en fait, on s’est rendu compte que ça ne passait pas en radio à cause du « fuck ». On a rencontré un producteur américain qui nous disait que ça faisait vachement teenager et que ce n’était pas forcément signe de bon goût. Tout ça a fait qu’on s’est sentis obligés, dans une certaine mesure, de s’appeler I love my neighbours, parce qu’on avait les t-shirts et fallait les écouler. En fait ça nous plait bien, parce qu’on n’est pas des méchants. I love my neighbours c’est ironique et en même temps ça représente bien notre côté Bisounours ! »
TrucdeNana : Vous avez déjà fait pas mal de concerts en France et à l’étranger, quel est votre rapport à la scène ?Jérémy : « Dans la mesure où on a jamais vraiment eu de support d’enregistrement, la scène c’est le seul truc qui nous permet de crée des liens avec le public. En répèt on s’amuse, on fait les cons. En concert tu te conditionnes pour te dire que tu n’as pas le choix, tu dois bien jouer. Donc tu as vraiment cette montée d’adrénaline, avant de monter sur scène et même des fois pendant, ça dépend. C’est un truc que tu as l’impression de partager, c’est presque comme un sport d’équipe. »William, le batteur : « C’est notre raison de vivre, entre guillemets (Rires). »
TrucdeNana : Et vos débuts sur scène ? Vous vous êtes fait violence ou pas du tout ?Jérémy : « Je faisais des spectacles de danse quand j’avais trois ans. Jusqu’à dix ans, j’étais le seul garçon du cours de danse, donc j’avais déjà encaissé les moqueries. »Alexis, le bassiste : « Moi, c’était plus délicat parce que j’avais aucune expérience de la scène. Au début j’étais genre le poteau électrique au milieu. Parce que, comme j’apprenais à jouer, je devais gérer les deux en même temps et c’était un peu délicat. Mais, au fil du temps c’est venu. Et aujourd’hui je prends beaucoup plus de plaisir. »
TrucdeNana : Vous êtes un groupe parisien, pourquoi chanter en anglais ?Jérémy : « Chanter en français, ça nécessite une bonne écriture et beaucoup de travail. Et voilà, peut être qu’on est juste des flémards, en fait. On n’est pas un groupe à texte. Des fois, on fait des trucs rigolos, mais si tu lis nos textes, tu vas vite t’emmerder ! L’important c’est que ça sonne. »
TrucdeNana : Comment vous vivez la phase groupies ?Jérémy : « On se fait pas trop attaquer, ça va. (Rires) »Wiliam : « Au début on avait les copines de ma sœur qui venaient tout le temps. Ça fait trois ans, je pense qu’au bout d’un moment… »Jérémy : « Elles ont grandi, elles en ont eu marre. Je leur disais : « Les meufs vous allez vous lasser. » Elles disaient : « Mais non, I love my neighbours forever ! » (rires) On les voit plus, mais on en voit d’autres. Pas d’hystérie, loin de là. Mais en même temps on ne cultive pas ça non plus. On se tient quand même assez disponible si les gens veulent venir nous parler. »
TurcdeNana : Vos projets pour la suite ?Jérémy : « Là, on prépare un EP pour la rentrée prochaine, pour septembre normalement si tout va bien. Et ça devrait s’appeler Chip & Bells. Aussi, continuer à faire des concerts, à rencontrer des gens et à aller sur le site de Trucdenana ! »
TrucdeNana : Merci beaucoup.Ensemble : « Merci à toi. »
Allez retrouver ces Bisounours rockeurs sur leur myspace, avec toutes leurs dates de concert : www.myspace.com/thefuckinneighbours
Margaux Rousselot de Saint Céran
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