En face de la manufacture des abesses, il y a un restaurant : « kezako ». Bien placé, car c’est avec interrogation que je me suis rendue rue Véron, pour boire les paroles de Thomas Chagrin. Librement adaptée d’une oeuvre de Will Eno, auteur dramatique américain, par Jean-Marie Besset, la tirade de Thomas se déroule sur une […]
En face de la manufacture des abesses, il y a un restaurant : « kezako ». Bien placé, car c’est avec interrogation que je me suis rendue rue Véron, pour boire les paroles de Thomas Chagrin.
Librement adaptée d’une oeuvre de Will Eno, auteur dramatique américain, par Jean-Marie Besset, la tirade de Thomas se déroule sur une scène sombre, éclairée par un halo de lumière se dégageant d’une porte entrouverte : le décor est planté, la solitude est au rendez-vous.
Adeptes de l’humour noir, foncez ! Thomas vous met plus bas que terre et en racontant son histoire, il écorche à merveille la vie, de l’innocente enfance jusqu’à l’âge de raison et aux désillusions qui souvent l’accompagnent. Le détachement et la violence avec lesquelles il s’exprime et c’est lui même qui le dit sont comme » un bleu de la vraie vie ». C’est cru, ça ne pardonne pas, mieux vaut être avertit.
Allez donc prendre votre petite claque jusqu’au 20 janvier à la manufacture des abesses, le temps presse !
Par Clara Buot
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