Sorel, auteur compositeur de 32 ans a fait une entrée remarquée dans le milieu de la musique il y a deux ans déjà avec son premier album « fuyons maintenant ». Il revient aujourd’hui avec un second CD « S ». Truc de nana a rencontré pour vous ce beau romantique à la voix tendre.
Truc de nana : Pour commencer, est ce que tu pourrais juste te présenter en quelques mots ?
Sorel : Alors je suis Sorel, je suis un auteur compositeur de 32 ans, parisien depuis trois ans, j’ai vécu beaucoup d’années à Lyon, c’est un peu ma ville de cœur. Et puis maintenant je suis parisien, j’ai mis du temps à apprivoiser cette ville mais maintenant je m’y sens comme chez moi.
TDN : Alors pourquoi Paris… ?
Sorel : Paris parce que c’est incontournable pour un jeune auteur compositeur qui veut se faire une place dans le milieu. Il y a certes d’autres chemins, mais un peu plus longs et un peu plus sinueux. Pour un groupe, ce n’est pas un handicap de rester en province, pour un auteur compositeur solo c’est plus compliqué. Donc voilà un passage inévitable. Et puis j’aime beaucoup cette ville et au final elle me le rend bien !
TDN : Ton dernier album est sorti il y a deux ans, qu’as-tu fait entre temps ?
Sorel : J’ai passé beaucoup de temps dans ma petite chambre de bonne à travailler mes chansons (déjà) ça fait moche mis comme ça dans la phrase. Parce que tu sais que pour en garder 10 sur un album tu en composes au moins trente. J’ai aussi mis beaucoup de temps pour travailler tous les arrangements étant donné que dans l’album je joue de tous les instruments. Il a fallu faire tous les plans de basse, batterie… mais je ne veux pas embrouiller les gens avec tous ces termes (rire). Et sur la fin du dernier album, j’ai du faire une centaine de concerts à droite à gauche.
TDN : Où trouves-tu l’inspiration pour écrire tes chansons ?
Sorel : Sur cet album, c’est encore et inévitablement l’amour comme la complexité des rapports hommes-femmes. J’avais également composé pas mal de chansons sur l’enfance et la fuite du temps, que je n’ai finalement pas gardées pour cet album parce que je n’étais finalement pas dans ce « mood » (humeur) et je n’en ai gardé qu’une seule c’est « Je reviens de loin ». Je l’ai plus gardée pour le thème musical que pour le sujet. Cet album reste une déclaration d’amour.
TDN : Qu’est ce qui différencie ton nouvel album de l’ancien ?
Sorel : Déjà la direction, sur le précédent j’ai du faire pas mal de concessions du fait que je travaillais avec des arrangeurs et d’autres musiciens. Du coup ça se sent dans le sens où c’est un album qui est un peu hybride. On part dans la folk pour revenir dans le pop rock et revenir encore à un autre style. Cet album là est plus personnel puisque j’ai eu la main sur tout le projet, celui là me ressemble vraiment !
TDN : Ton but avec la musique, c’est de communiqué quelles émotions à ton auditoire ?
Sorel : Des émotions de base. Je n’ai pas comme principe de rendre les choses compliquées, avec des chansons qui traitent trop de thèmes et d’émotions trop différentes. Moi c’est très basique je veux seulement que les gens soient touchés au cœur tout de suite… Parce que moi je suis très complexe, et faire une musique simple c’est une façon de me dédouaner de mon caractère…compliqué (rire).
TDN : On dit de toi que tu es un beau gosse avec un charme fou et une emprise sensuelle… est-ce que toi tu te vois comme ça ?
Sorel : A une question pareille, on a qu’une réponse, c’est qu’en penses-tu toi… C’est très dur de se définir soi-même, est ce que j’ai une emprise sensuelle, est-ce que je suis beau gosse ?
TDN : Mais comment te trouves-tu concrètement ?
Sorel : Ah tu me renvoies la balle… (rire) Bon je ne peux pas me voir en peinture, il faut que tu le saches… J’essaie de limiter la casse… Mon visage c’est un joyeux bordel qui s’est organisé de manière à peu près correcte on va dire !
TDN : Et côté fringues, c’est quoi ton genre ?
Sorel : Mon style vestimentaire, c’est un peu comme mes chansons, je vais essayer de jouer la carte de la simplicité, mettre des choses qui me correspondent pour ne pas avoir un style emprunté. J’ai plus tendance à porter des basiques de chaînes de grands magasins que je ne nommerais pas et tu mets par-dessus ces basiques une pièce plus jolie. Ça peut être une petite veste, un petit cuir, un vintage et rester dans quelque chose d’authentique.
TDN : Tu as des petits trucs pour t’évader du quotidien ?
Sorel : J’aime beaucoup le cinéma, je vois aussi beaucoup mes amis, j’aime refaire le monde avec eux. Je suis quelqu’un qui a besoin d’être entouré de sa bande. Et puis j’aime beaucoup me balader dans Paris qui est célèbre pour ses terrasses, ses cafés… Même si des fois j’aimerais bien avoir une vie plus dense que ça et faire des choses complètements folles. Tu vois si j’avais les moyens, j’irais un week-end à Tokyo pour frissonner sous l’électricité japonaise.
TDN : Tu parlais de cinéma, et il parait que tu aimes bien Gainsbourg, tu es déjà allé voir son dernier film ?
Sorel : Non pas encore, mais je vais aller le voir. Je suis franchement bluffé par la ressemblance de l’acteur, Eric Elmosnino. Mais bon, j’ai un peu de méfiance pour ce film biographique, pour avoir vu la Môme… j’ai un peu peur d’être déçu.
TDN : Côté sorties, tu sors vers où en général ?
Sorel : Je me balade pas mal dans mon quartier, donc Beaubourg, le Marais, Montorgueil… Là-bas j’ai mes petits fiefs des petits cafés que j’aime beaucoup ! Il y a aussi le jardin des tuileries, les toits de Paris j’aimerais beaucoup pouvoir aller me balader dessus…
TDN : Quels sont tes projets pour la suite ?
Sorel : Il y a le China Club le 27 janvier, qui sera le point de départ d’une série de concerts. Donc je vais faire plusieurs fois le China, je vais aussi faire le réservoir il y aura pas mal de radio, cet été il y a les festivals. Donc un programme bien chargé ! Dans l’instant présent ma plus grosse occupation, c’est la promotion.
TDN : Un dernier petit mot pour Truc de Nana ?
Sorel : J’ai connu Truc de Nana lors d’un concert que je faisais dans une salle à St Germain, j’ai le souvenir d’une animation que vous aviez mise en place, vous aviez engagé une voyante pour tirer les cartes. Et la voyante que vous aviez engagé m’avait dit plein de bonnes choses, je me souhaite que ce soit vrai et si c’est le cas je vous en remercie par avance du fond du cœur !
Vous pouvez retrouver Sorel sur <a title= »"site » internet= » » sorel »= » » data-cke-saved-href= » » href= »"http://www.sorelmusic.com/sorel.html " »>son site internet ou en concert les 27 janvier et le 24 février au China Club à Paris.
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