Julie ? Trop timide, elle ne sera pas bonne au lit ! Marie, trop carriériste, je ne veux plus d’une dominatrice ! Certains hommes aiment prédire les performances sexuelles d’une fille à la façon dont elles ont de gérer leur vie. Une fêtarde sera un « coup d’enfer », une étudiante en art plastique sera […]
Julie ? Trop timide, elle ne sera pas bonne au lit ! Marie, trop carriériste, je ne veux plus d’une dominatrice ! Certains hommes aiment prédire les performances sexuelles d’une fille à la façon dont elles ont de gérer leur vie. Une fêtarde sera un « coup d’enfer », une étudiante en art plastique sera rêvée en dominatrice sculpturale, et une jeune commerciale comme une « pro de la chupa chups ». Ne me dites pas que vous êtes choquée, je ne vous croirais pas. Nous savons bien que les hommes nous réduisent entre eux à de simples images sexuelles. Fantasmant sur nos possibilités et nos handicaps, nous inventant une vie sexuelle digne d’une héroïne du Marquis de Sade. Et bien aujourd’hui nous allons faire la même chose. Imaginer selon leur statut, leur caractère, leur façon de parler, comment ils pourraient bien nous faire l’amour.
« Il n’était pas masochiste, mais il adorait que je lui torde, morde ou griffe les tétons. C’était son truc. Il n’y avait pas un seul rapport où il ne me demandait pas dans un souffle de lui ‘titiller ses petits boutons’, c’est comme ça qu’il les appelait. Je suis restée deux mois avec lui, avant de m’enfuir loin de ce mec pas très net ! »Marciella, 28 ans
« Il s’appelait Mathieu, nous étions dans la même promo en fac de droit. Mathieu adore manger, la nourriture riche en sucre de préférence. Je pensais que sa passion pour les bons plats s’arrêtait à la table, et bien non ! Mon lit s’est transformé en frigo, et nos ébats en cours de cuisine. Au début c’était excitant : poudre au chocolat, coulis de fraise, chantilly. On jouait avec la nourriture et le sexe. Puis plus tard ça a pris un tournant répugnant. Un soir il avait glissé son pénis dans du pain et s’est écrié « bouffes moi ça ». J’ai pris mes affaires et je ne suis plus jamais revenue ». Sandra, 25 ans« Il était tellement gentil que j’aurais du me douter qu’il y avait un truc. Notre première nuit était bien, j’avais été surprise par la fougue de ses coups de reins, mais j’avais attribué ça à la pression de la première fois. Puis la deuxième nuit, la fougue était toujours là, accompagnée de bruitage un peu trop virile à mon goût ‘tiens, oh ouii, roh, roh, roh’. Enfin, est arrivé la troisième et dernière fois, la fougue était toujours là, les sons viriles aussi, mais il a trouvé intelligent d’ajouter ‘prend ça salope, t’aimes quand je te l’enfonce, hein !’. Et bien non Nicolas, je n’ai jamais aimé, et je n’aimerais jamais ». Carole, 32 ans
« J’ai déjà rencontré un tombeur. Beau gosse, mes amies étaient folles de jalousie et moi j’étais aux anges. Il avait tout ce qu’il fallait : un cul bombé, un torse poilu comme il faut, des tablettes de chocolat arrivées à maturation. Ok, il n’avait pas beaucoup de vocabulaire, mais au lit il devait être une bombe. Faux ! Ses vas et viens ressemblaient à des moulinets, comme s’il avait perdu quelque chose dans mon vagin. Lors des préliminaires, j’avais l’impression que du papier de verre me caressait entre les cuisses. Quant à ses baisers, c’était une tentative de meurtre déguisée tant il essayait de m’étouffer avec sa langue ! » Corinne, 24 ans« Il s’appelait Stéphane. Il avait une belle voiture, s’habillait toujours très bien avec des fringues griffés. Lorsqu’il m’a abordée, j’ai cru mourir. En plus de la beauté et de la classe, il avait de l’humour et de la conversation. Je me suis dit « cette fois ma fille tu tiens le bon ». Au troisième rendez-vous nous avons couché ensemble. Ce n’était pas génial, missionnaire plan plan et une fin trop rapide. La première fois, tout le monde n’est pas au top. Alors nous avons remis ça, toujours aussi nul. Encore une fois, et une autre, et une autre, j’ai alors décidé d’accepter l’évidence : soit il n’y avait aucune alchimie entre nous, soit il était bidon. Après ma rupture, j’ai appris par une amie qu’il était bien bidon, et que pire, parfois il pleurait pendant l’orgasme ». Anaël, 29 ans
Merci aux filles qui ont bien voulu répondre à mes appels à témoin sur les forums, si vous aussi vous voulez témoigner d’une expérience sexuelle ratée ou au contraire génialissime alors que vous ne vous y attendez pas, envoyez moi un petit mail à [email protected]. Par Belinda Kheddouche