La danse de Tahiti est aujourd’hui connue à travers le monde entier. Associée de façon étroite à la sensualité et la chaleur du corps, cette danse est réputée pour donner chaud au coeur et au corps ! Toutes les filles aimeraient ressembler à ces sublimes danseuses, et les hommes craquent totalement, bref « LE » […]
La danse de Tahiti est aujourd’hui connue à travers le monde entier. Associée de façon étroite à la sensualité et la chaleur du corps, cette danse est réputée pour donner chaud au coeur et au corps ! Toutes les filles aimeraient ressembler à ces sublimes danseuses, et les hommes craquent totalement, bref « LE » coup de hanche des « Vahinés » à la longue chevelure ornée de fleurs odorantes rend fou !
L’Histoire
Petit retour en arrière : 1842, les missionnaires interdisent la danse à Tahiti. Ces derniers condamnaient le caractère trop sensuel des chorégraphies.Or, aujourd’hui que cet art renaît en Polynésie, il paraît intéressant de remonter à sa véritable origine et mieux comprendre ces danseurs et danseuses aux déhanchés magiques !
Concernant l’âge et le nombre d’interprètes, on ne connaît aucune limite. En revanche, la classe sociale joue parfois un rôle important. Les danses sont pratiquées autant par les femmes que par les hommes. Or, on remarque que les principaux écrits relatant des scènes de danses de l’époque, ont été rédigés essentiellement par des auteurs masculins ; leur intérêt s’est donc tout naturellement porté vers les danseuses aux mouvements sensuels plutôt que vers les danseurs. Les garçons, vous pouvez leur dire merci !
Les gestes fréquemment utilisés par les Tahitiens font intervenir abondamment les hanches et les mains, en mettant en valeur tout un jeu avec les doigts.Enfin, on peut retenir encore des mouvements de la bouche particulièrement élaborés.Les danses sont pratiquées au rythme des tambours, les « pahu », et au son de la flûte nasale, le « vivo ». Elles peuvent être également accompagnées de chants, très…VIVANTS !
La Danse au quotidien
C’est une source de plaisir, de loisirs mais c’est aussi un art qui permet de manifester, de façon collective par le moyen de l’expression corporelle, des sentiments forts, notamment la joie. Ainsi, la danse intervient dans différents divertissements quotidiens, que ce soit à l’intérieur même du jeu, comme dans la danse appelée la « ponnara », qui récompense les vainqueurs de lutte par exemple.
En outre, on s’amuse en travaillant, notamment lors de la fabrication de l’étoffe traditionnelle nommée « tapa ». A cette occasion les femmes dansent au rythme des coups de battoirs qui servent à confectionner ce tissu végétal.La danse accompagne également le Tahitien au cours de sa vie sociale lors d’étapes telles que le mariage. En effet, elle est alors présente tout du long de la cérémonie et intervient à plusieurs reprises au cours de la période des festivités.
Enfin, outre la présence de la danse lors des naissances et des funérailles, on remarque qu’elle peut suivre la guérison d’une longue et grave maladie.
A noter également que dans la société polynésienne d’autrefois, la danse fait également partie de l’éducation de la jeunesse. Avec la danse, les parents agissaient en quelque sorte sur l’éveil précoce à la sexualité et une préparation du corps et de l’esprit à la vie adulte.Cet état d’esprit est représentatif des mouvements mettant en avant de manière explicite, la féminité, déterminée par l’exagération des mouvements de hanches, et la virilité illustrée par l’amplification artificielle des parties sexuelles pour les homes.
Les danses saisonnières
Pour marquer le début de la saison des récoltes, son apogée et son terme, la population se réunit autour des « marae » où se déroulent de grands rituels. Des présents sont offerts à l’égard des chefs ainsi que des dieux et des danses particulières au cours de ces journées d’invocation. Ainsi des sons accompagnent les fêtes religieuses lors des plantations ou des récoltes. Par ailleurs, les chefs ont le droit de fixer à n’importe quel moment des restrictions appelées « rahui ».
Ou suivre des cours de danse ?
8, square des Marguerites – 78180 Montigny Le BretonneuxTél : 01 30 43 43 36
Tél : 01 41 19 64 31
stages en période de vacances scolaire
Tél : 01 44 62 85 40
Brest – Tél : 02 98 83 75 48
Par Doty Most
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