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Retour sur la 23ème édition du festival de Cabourg

Ecrit par Justine Andanson
le 1 juin 2010

Le festival de Cabourg est revenu pour la 23ème fois pendant cinq jours. Plusieurs longs et courts métrages ont coloré la grande toile blanche devant les yeux professionnels du jury. Les prix à gagner sont les Swann d’or et le grand prix du festival du film de Cabourg. Cette année, qui a succédé au film […]

Le festival de Cabourg est revenu pour la 23ème fois pendant cinq jours. Plusieurs longs et courts métrages ont coloré la grande toile blanche devant les yeux professionnels du jury. Les prix à gagner sont les Swann d’or et le grand prix du festival du film de Cabourg. Cette année, qui a succédé au film « A casa » d’Alice de Chico ? Quel film a ému le jury ? Qui est le chouchou du public ? Pour répondre à toutes les questions que vous vous posez, revenons sur ce festival qui s’est clos dimanche 14 juin.
Mathilde Seigner, Benoit Poelvoorde, Frédérique Bel, Didier Bourdon, Mélanie Doutey, Laetitia Casta, … Ils y étaient tous ! C’est un peu la prolongation du festival de Cannes mais en juin ! Quelques grands noms représentaient le jury de cette année 2009. La réalisatrice-comédienne Sam Karmann présidait ce jury de haut niveau. A ses côtés, les comédiens Mélanie Doutey, Nicolas Giraud, Julie Gayet et Aurélien Recoing siégeaient avec les réalisateurs et producteurs Jérôme Bonnell, Marie-Anne Chazel et Jacques Fieschi.

Un jury et des acteurs entre les mains de Franck Provost
Et tout ce petit monde doit se faire beau. C’est Franck Provost qui s’est occupé de faire de ces stars des beautés fatales. Etape incontournable : la suite d’un grand hôtel. C’est dans cette pièce que les célébrités ont passé des heures à se faire coiffer, habiller, et décorées de bijoux par Elie Saab, Swarovski et Franck Provost. Les mains professionnelles ont dompté les cheveux en les emprisonnant dans des chignons ou en les relâchant dans des brushings étudiés.

Films récompensés
La compétition s’est avérée très rude pour l’édition 2009. Tellement, que le Grand Prix a été remis à deux films, arrivés ex aequo : « Somers Town » de Shane Meadows et « Sometimes in August » de Sébastian Schipper. Somers Town, un petit quartier de Londres, va voir l’amitié grandissante entre deux jeunes, Tommo et Marek. L’un issu d’un foyer d’accueil et l’autre poursuivant sa passion pour la photo dans un univers difficile où il a du mal à se faire sa place, avec un père alcoolique. Ne se contentant pas seulement du Grand Prix, le film Britannique remporte aussi le prix de la jeunesse. Le deuxième film, « Sometimes in August », nous fait entrer dans la vie d’un couple, Hannah et Thomas, qui ont décidé de passer leur été à restaurer une maison. Alors qu’ils sont heureux d’être tous les deux, Friedrich, le frère de Thomas et Augustine, la filleule d’Hannah, viennent les rejoindre et l’ambiance n’est plus la même.
Le prix du Public a été attribué à « Tengri, le bleu du ciel », le film de Marie Jaoul de Poncheville, nous entraine dans les tumultes d’un couple d’amants qui doivent fuir pour vivre leur amour sereinement, ce qui n’est pas chose aisée.
Récompenses de performance
L’actrice Emilie Dequenne a obtenu le Swann d’or de la meilleure actrice pour sa prestation dans « La fille du RER ». L’équivalent masculin revient à Benoit Poelvoorde pour « Coco avant Chanel », d’Anne Fontaine. En ce qui concerne les révélations, du côté féminin, le film « Les grandes personnes » a fait découvrir Anaïs Demoustier. La révélation masculine revient au beau Jérémy Kapone, qui joue Maël dont Lola tombe amoureuse dans « Lol ».

N’oublions pas les courts-métrages. « En douce » de Vanessa Lépinard a permis à Camille Claris de remporter le prix de la meilleure actrice de court-métrage. Elle incarne une adolescente qui ne sait pas quoi choisir : faire l’amour pour la première fois avec son voisin de trente ans qu’elle fréquente beaucoup (en douce), ou garder sa virginité pour un autre. Et c’est Nazmi Kirik que le jury a désigné pour le meilleur acteur dans le court-métrage de Binevsa Berivan, « Phone story », qui nous fait en 16 minutes partager le quotidien de cet homme qui tient une téléboutique à Bruxelles et qui écoute les conversations privées de ses clients, et surtout celles de Leïla, à la recherche d’un mari.Le réalisateur Islandais Runar Runarsson a réussit à émouvoir pendant les 15 minutes de son court-métrage, et repart ainsi du festival avec le prix du meilleur réalisateur de court-métrage entre les mains. « Les moineaux », son œuvre, montre l’évolution d’adolescents en une seule soirée.

De belles récompenses, de belles découvertes, et de belles surprises. C’est ainsi que le festival peut être résumé. Espérons que le prochain sera aussi réussi.

Par Charlotte Dehouve

#Cabourg #Cinéma #festival #films
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