Retour en images et en mots sur la soirée Guetta au stade de France

Installée dans les gradins je peux voir dès 20h30 la foule envahir le gazon, des clubbeurs habitués des boites de nuit et des gens simplement venus en prendre plein la vue et les oreilles. Il fait encore jour lorsqu’on voit s’approcher en hélicoptère Cathy Guetta… Au dessus du stade en folie, elle nous fait signe. Elle atterrit un peu plus loin, monte dans une limousine et nous rejoint pour lancer le démarrage de la soirée. « Je vous aime » nous crie-t-elle après avoir remercié les DJs et le public d’avoir répondu tous présents.

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Martin Sloveig démarre, la scène circulaire haute d’une dizaine de mètres au centre du stade, tourne sur elle même. La musique explose et des danseurs suspendus aux quatre coins du stade glissent sur des draps. Les cris du public font trembler le stade.

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Au son des musiques électro la nuit tombe … et heureusement la pluie matinale parisienne n’a pas donné suite, le temps est impeccable. Martin Sloveig aux airs de jeune cadre dynamique se transforme en pile électrique une fois les platines en mains et fait vibrer les spectateurs. Le DJ français mélange des musiques à lui, « C’est la vie » à des « classiques » électro tels que le tube de Justice « We are your friend », la foule chante et danse à l’unisson. Il nous confira plus tard que ce soir il s’est permis de jouer ce que parfois il ne se permet pas, « jouer ici, à 15 minutes de chez moi c’était incroyable. »

Quand l’artistique se mêle à la musique

A 23h30 quand David Guetta prend la relève, tout le gazon est recouvert de spectateurs, cette fois je me rends compte que 40 000 personnes sont là, les bras levés.

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Avant de nous laisser nous mêler aux autres, les organisateurs nous emmènent sur le gazon dans l’allée centrale, là où arrivent les DJs et les danseuses. En face de nous sur la scène, David Guetta, l’icône des soirées House et sur les côté derrière les barrières, des spectateurs en transe.

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Les performances artistiques se multiplient, des flammes s’échappent de la scène, des paillettes volent au dessus du stade, des danseuses se meuvent dans des voiles de tulles, une esthétique magnifique dans un éclairage multicolore.

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Au plus prés des basses, mon cœur se soulève dans ma poitrine, je n’ai jamais assisté à une fête organisée par les Guetta mais à entendre les spectateurs, on sent que cette soirée est une réussite. Au moment où la musique est au plus fort, David Guetta coupe tout, une mélodie sort des enceintes, et quand le beat reprend, les corps se laissent mener. Je finis la soirée époustouflée à 2h du mat’ quand Carl Cox débarque. Je peux alors profiter des navettes (gratuites !) qui ramènent dans le centre de paris. C’est la première fois que mes ballerines foulent le mythique stade de France et je crois que s’il y a réédition d’une telle soirée, ça ne sera pas la dernière …

Par Laura Geiswiller