RDV Ciné : Django Unchained et Un prince (presque) parfait
Ecrit par Justine Andansonle 23 janvier 2013
Comme pour chaque rdv ciné, la blogueuse cinéphile Emilie nous fait part de ses coups de coeur de la semaine et ses déceptions cinématographiques... Depuis toujours, elle est atteinte de la fièvre Tarantino et son huitième long-métrage atteste que ce n'est pas prêt de s'arrêter...
Notre coup de coeur : Django Unchained
En 1858, dans le sud des Etats-Unis, un chasseur de prime, le Dr King Shultz rencontre Django, un esclave jusqu'alors affranchi. Ensemble, ils partent à la poursuite des frères Brittle, des meurtriers.
A la clé pour Django, sa liberté et surtout la possibilité de retrouver sa bien-aimée détenue par le puissant et impitoyable Calvin Candie, propriétaire d'une grande plantation dans le Mississippi.
Issu du western spaghetti, le Django de Sergio Corbucci revient 47 ans après et troque son habit de justicier solitaire blond aux yeux bleus en esclave avide de vengeance.
Ici, il ne s'agit pas vraiment d'un remake mais de prendre l'histoire, se l'approprier en la détournant pour la réinventer et la confronter de manière frontale à un sujet réaliste et politique que fut l'esclavagisme.
Ce qui rend le cinéma de Quentin Tarantino passionnant, c'est sa qualité de pouvoir créer ou recréer l'histoire et de proposer un rendu d'une extrême singularité.
A travers diverses émotions, les acteurs s'amusent et nous éblouissent avec la rage intérieure de Jamie Foxx qui nous livre sa prestation la plus brillante, le style cool et cynique de l'excellent Christopher Waltz et la cruauté paisible du surdoué Leonardo Dicaprio.
Le film nous percute autant par ses idées que par sa violence, divisée en deux parties, la première est criante de vérité, de dureté, celle qu'on se prend en pleine figure et la seconde à prendre au second degrés, moins sérieuse et terriblement jubilatoire grâce à la maîtrise parfaite de Tarantino dans la démesure et l'art de nous faire attendre avant que tout explose.
Définitivement, cet homme est Tarantinesque…
Notre déception: Un prince (presque) parfait
« Un jour mon prince viendra, un jour il m'aimera… » Enfin presque… Car bien loin du mec idéal, Jean-Marc est un businessman, égoïste et dragueur jusqu'au bout des ongles. Un jour, il croise le chemin de Marie, une jeune femme pétillante et idéaliste. Alors que tout semble les opposer, qu'adviendra-t-il de leur relation?
Après « Nos plus belles vacances« , Philippe Lellouche revient avec ce qui aurait pu être une jolie histoire d'amour, vue et revue, mais jolie quand même. Malheureusement, la magie n'opère pas…
L'indéniable charme de Vincent Perez n'arrive pas à nous faire oublier un humour qui tombe souvent à plat et des acteurs pas toujours justes dans cette bluette insipide où chaque cliché du genre ne nous est épargné.
La touche Luc Besson (producteur et scénariste du film) s'inscrit à travers un scénario sciemment conçu pour les amateurs de voitures, à se demander s'il ne s'agit pas d'un spot publicitaire pour Renault.
En sortant de la salle de cinéma, on se dit qu'on vient d'assister à un film pas tout à fait charmant…
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