Il y a quelques mois, entre mon blog et MSN, j’avais déjà de quoi faire. Pourtant ça n’a pas empêché une copine à la pointe des tendances de me lancer un jour d’un ton lourd de reproches : « Quoi ? C’est vrai, tu connais pas fesse-bouc ? » Ainsi, comme j’avais l’impression d’être la […]
Il y a quelques mois, entre mon blog et MSN, j’avais déjà de quoi faire. Pourtant ça n’a pas empêché une copine à la pointe des tendances de me lancer un jour d’un ton lourd de reproches : « Quoi ? C’est vrai, tu connais pas fesse-bouc ? » Ainsi, comme j’avais l’impression d’être la seule sur cette planète à ignorer l’existence de ce site « méga cool », je me suis lancée : j’ai créé un compte.
Ça y est, c’est officiel, papa, maman, tout le monde, je suis (enfin) facebookée !
Bon, au départ, c’est sûr, j’ai un peu galèré, sachant qu’à mon époque il n’existait que la version full english. Alors comme je ne suis pas bilingue, j’ai cliqué un peu partout et j’ai fini par comprendre comment marchait le truc : Facebook est en fait une immense cour de récréation. On y collectionne les amis, officiellement appelés friends, bien que j’avoue avoir quelques doutes quant à mes véritables affinités avec ces 249 individus… Et puis je me suis inscrite dans des groupes tous plus géniaux les uns que les autres : quand je ne milite pas « Pour le retour du soleil en France » ou « Contre la brique de lait vide dans le frigo », je déclare publiquement que « Je fais pipi vingt fois par jour ». Mais ce n’est que le début…
Très vite, je me suis mise à faire des tests sur presque tout et vraiment n’importe quoi (au vu des résultats, je songe sérieusement à suivre une thérapie), surtout que ma bande de copains virtuels se charge régulièrement de m’en envoyer de nouveaux. Mais je reçois également en moyenne 25 mails me priant instamment de « cliquer sur forward », et pendant que je supprime tout ça, je songe qu’il est sérieusement temps de changer ma vilaine phrase perso (« Allllll by myyyyy selllllllllf ! ») parce que jouer les déprimées, ça va bien deux jours.
Eh oui, sur Facebook, tout le monde est en manque d’amour… Alors pour se consoler de passer son samedi soir solo devant l’ordi, on offre à ceux qu’on aime (vraiment, cette fois) des tas de cadeaux à retardement. Certes, la surprise n’est pas toujours bonne. Dans mon musée des horreurs, j’ai récemment acquis une pièce d’un raffinement rare : un carlin, prostré sur son arrière-train. J’ai bien sûr chaudement remercié cette amie si attentionnée d’avoir pensé à moi et, ni vu ni connu, je lui ai envoyé ma vengeance enfermée dans un œuf.
Je suis une gamine, je sais. C’est justement pour ça que Facebook me plaît.
Pour celles qui souhaitent charger encore un peu plus leur page perso, voici quelques applications à voir… et à avoir :
#accro #amis #amitié #drogue #facebook #Internet #psychologie #solitude