Parce que c’est mon anniversaire, je suis née le 14 février et tous mes copains, copines m’oublient occupés à préparer leur soirée et je me retrouve toute seule à entendre ce genre de phrase : « Non, pas ce soir, je ne peux par venir à ton anniv, je suis avec mon chéri !» Sympa […]
Parce que c’est mon anniversaire, je suis née le 14 février et tous mes copains, copines m’oublient occupés à préparer leur soirée et je me retrouve toute seule à entendre ce genre de phrase : « Non, pas ce soir, je ne peux par venir à ton anniv, je suis avec mon chéri !» Sympa !
Parce que je m’appelle Valentin. Tout simplement. D’accord, peu fêtent les fêtes, oui, mais moi, cela me fait plaisir, pourquoi mon Saint est il si connu, médiatique, commercial ? Un peu de culture ? Au moins que je sache la raison d’un tel succès ! Les points de vue des historiens diffèrent sur l’identité du personnage. Il existe au moins sept saints chrétiens répondant au nom de Valentin.
J’en ai choisi un qui me plait bien.
Valentin était un prêtre de Rome au 3ème siècle qui mariait en secret les couples car le mariage avait été aboli par l’Empereur Claude II le Gothique (C’est lui qui est à l’origine de ce mouvement, il faut que je me renseigne ?) car il trouvait que les fiancés faisaient de mauvais soldats à cause de leur dépendance à leur famille. Et bien ce pauvre prêtre a été décapité le 14 février 268 ou 270.
Parce que je suis seule, désespérément seule. Une seule image s’impose : Bridget Jones sur son canapé à s’empiffrer de chips grasses et huileuses, l’œil rivé sur le répondeur, le portable à la main ! ou version 2010, un film qui sort le 17 février Valentine’s Day, avec une réplique qui va devenir culte, je pense : « Les rapports les plus étroits que j’ai sont avec mon blackberry … heureusement il vibre ! » (Jessica Biel en train de se goinfrer de chocolats).
Parce que je suis en couple mais mon amoureux s’en fiche, complètement. Il est du genre, « avec toi, c’est tous les jours, la Saint Valentin ! ». Cela vous rappelle quelqu’un ? Gad Elmaleh et les spectateurs rient et moi je pleure.
Il aurait pu être comme le romancier Marc LEVY qui n’aime pas les fêtes programmées mais qui culpabilise quand même, LUI par rapport à ce jour.
Parce que nous sommes tous les 2 d’accord pour trouver cette fête nulle, c’est le meilleur scénario possible et qui demande une forte connivence, un accord parfait. On conjure le sort :On va se louer en DVD, « divorce à l’Italienne ».
Parce que CE 14 février tombe un dimanche.Et moi, le dimanche, je reste à cocooner dans mon lit en pyjama, sans maquillage, avec un bon bouquin et on ne me dérange pas, sans téléphone, sans assaut extérieur. Je suis comme cela et le dimanche à 17 h, je déprime. Avouez, c’est déprimant un dimanche soir, l’angoisse du lundi.
Parce que je suis contre les traditions qui viennent d’on ne sait où, se perpétuant toutes les années à la même heure, comme le 31 décembre et sa bonne année, le 1 novembre et ses cimetières….mélange de source païenne et religieuse. Et la Saint Valentin est dans ce schéma là. Un peu d’histoire ?
Son histoire remonte à la Rome Antique. Célébrée le 15 février, le jour du Printemps dans l’Antiquité en l’honneur de Lupercus, dieu de la fertilité et de la fécondité, cette fête est liée aux origines de la ville de Rome. Son nom signifie « loup » , on s’étonne que des jeunes mecs se la jouent jeunes loups !Trois étapes rythmaient la fête, le sacrifice d’un bouc, la course des prêtres luperques pendant laquelle ils fouettaient les femmes avec des lambeaux de peau de l’animal et le banquet.
Et pour le banquet, un jeu était organisé : les jeunes hommes tiraient au sort dans une urne le nom d’une jeune fille qui devait rester en leur compagnie durant tout le banquet. Parfois les couples tombaient véritablement amoureux et se mariaient.
Le pape Gélasse 1er (beau nom, non ?) obtint l’abolition des Lupercales en 495 jugeant cette fête trop décadente (quand même !). Pour en effacer le souvenir, L’Eglise aurait choisi d’honorer la mémoire de Saint valentin le 14 février à titre de protecteur des couples.
Bref, je ne fêterai pas la Saint Valentin et je vais monter un groupe sur Facebook, « les boycotteurs de la Saint-Valentin ».
Libre à nous de choisir la date de notre fête des amoureux !
Je reprends une idée de Monsieur Marc LEVY, cette fête devrait être personnelle à chaque couple, une date rien que pour lui qui lui appartient.
Alors libre à vous d’imaginer votre date, le premier RDV, le premier baiser… le 15 mars, le 17 juin …
Par Marie Terry
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