Lilly Wood and the prick, un nouveau groupe très prometteur
Ecrit par Justine Andansonle 1 juin 2009
Sous le nom « Lilly wood and the prick » se cache Ben et Nilli, un groupe pop qui suit son chemin. Bientôt leur premier album. Comment vous êtes vous rencontré ? Ben : Par l’intermédiaire d’un ami qui nous a présenté. On avait tous les deux envie de faire de la musique. On s’est […]
Sous le nom « Lilly wood and the prick » se cache Ben et Nilli, un groupe pop qui suit son chemin. Bientôt leur premier album.
Comment vous êtes vous rencontré ?
Ben : Par l’intermédiaire d’un ami qui nous a présenté. On avait tous les deux envie de faire de la musique. On s’est rencontré dans un bar et on a échangé nos numéros.
Nilli : Oui. On a écrit trois morceaux d’un coup après ça !
Pourquoi avoir intitulé votre EP « Lilly Who and the what ? » ?
N : Parce-que les gens ont du mal à retenir notre nom. C’est humoristique.
Pourquoi « Lilly Wood and the prick » ? A quoi cela fait-il référence ?
N : C’est un groupe de mots. Ca sonne bien. Ce nom traduit un peu notre univers : frais et naturel. Lilly Wood, ça fait penser au nom d’une prêtresse de la forêt alors que the prick, ça veut dire petit con. C’est un peu nous.
Quelle est votre chanson préférée dans l’EP ?
B : Ça dépend des moments, et de la version. Je peux préférer une chanson en version live plutôt qu’enregistrée et vice versa. C’est variable.
N : C’est dur d’être objectif avec ses propres chansons. On peut trouver un jour une chanson super, et une autre fois non.
Comment avez-vous eu l’occasion de faire cet EP ?
B : Pierre Guimard nous a trouvés. Il est tombé sur notre page myspace et il a aimé. Il nous a créé un label et c’était parti.
Quelles sont vos sources d’inspiration ?
B : On a un standard en tête. On a une influence électro. Après, on calcule pas, ça vient comme ça.
N : Pour les textes, ça vient aussi quand on a des coups de blues. Ils sont pas super gays. On s’exorcise, c’est un peu comme une thérapie.
Combien de temps vous mettez pour écrire une chanson ?
B : On écrit et on enregistre plutôt rapidement. Mais le temps d’écriture varie. On peut mettre deux jours entiers. C’est variable en fonction des chansons.
N : On peut écrire certaines chansons en 10 minutes. Et on fait évoluer la chanson. On a du mal à s’arrêter à la première version.
Que faisiez-vous avant votre EP ?
B : On travaillait. Pas forcément dans le milieu de la musique mais dans un milieu artistique. J’étais aussi dans un groupe mais genre groupe d’ados.
Pourquoi chanter en anglais plutôt qu’en Français ?
N : Parce que je suis bilingue. L’Anglais est ma deuxième langue maternelle. En plus, écrire en Français, c’est dur. Il faut qu’il y ait un texte touchant. Les seuls à savoir le faire sont morts, comme Brel ou Piaf. Sauf Aznavour, donc il faudra qu’il nous écrive une chanson (rires). Si c’est pour écrire du Christophe Maé, c’est pas la peine.
Peut-on espérer vous entendre chanter en Français un jour quand même ?
N : Plutôt Ben que moi.
B : Si un jour je savais chanter, peut-être, mais ça m’étonnerait.
Comment vous sentez-vous sur scène ?
B : On a des points de vue différents. Moi je suis stressé sur scène, mais ça procure de l’adrénaline. Dans un concert, il peut y avoir 10 secondes où c’est l’éclate, et d’autres moments où on est à côté donc c’est stressant.
N : Moi je suis heureuse à 100% sur la scène. J’aime trop ça. C’est ma raison de vivre. Les gens nous écoutent, ils sont contents, il y a un véritable échange.
Avez-vous une anecdote à raconter ou un souvenir qui vous a marqué sur scène ?
B : Je me souviens du tout premier concert. Je me prenais des coups de jus à chaque fois que je chantais dans le micro.
N : Au concert pour fêter la sortie de notre EP à la flèche d’or. Quand on a chanté Little Johnny, les gens hurlaient avec nous, ils connaissaient les paroles ! C’était super.
Qu’est-ce que vous préférez : écrire des chansons, les enregistrer ou les interpréter ?
B : Les jouer.
N : Oui. Ce qui est agréable c’est de les interpréter et de faire partager aux gens ce qu’on écrit.
Que prévoyez-vous pour la suite ?
N : On a commencé notre album. Il devrait sortir en décembre. On va travailler et aller sur la route.
B : On espère devenir sérieux.
Par Charlotte Dehouve
#and #groupe #interview #Lilly #musique #prick #The #Wood