Les rdv ciné : Les bêtes du sud sauvage et Les Mondes de Ralph
Ecrit par Justine Andansonle 25 décembre 2012
Toutes les deux semaines, la blogueuse cinéphile Emilie de Cinemilie nous livre son coup de coeur ciné et sa déception. Bien sûr, elle nous donne aussi les raisons de ses choix...
Notre coup de coeur ciné : Les bêtes du sud sauvage
Caméra d'or à Cannes, grand prix du jury à Sundance, Prix de la critique internationale à Deauville, meilleur premier film à Londres… Il ne s'agit que d'une partie des sacres de ce bijou cinématographique.
Synopsis : Hushpuppy est une petite fille de 6 ans, elle vit dans le Bayou avec son père. Un homme alcoolique dont la santé flanche.A l'heure du réchauffement climatique, une tempête dévaste la Louisiane et provoque l'arrivée de bêtes préhistoriques… Les Aurochs. Livrée à elle-même, la petite fille décide de partir en quête d'une mère disparue.
Pour son premier film, le réalisateur Benh Zeitlin s'empare d'une fable fantastique rattrapée par une dure réalité où chaque image témoigne d'une grande force visuelle et d'un choc émotionnel peu commun.
Le duo d'acteurs n'est pas innocent à la grâce absolue du film, ceux qui pourtant n'avaient jamais joué jusque-là. A commencer par Quvenzhané Wallis qui s'est démarqué parmi 4 000 gamines et qui du haut de ses 9 ans crève l'écran grâce à une présence époustouflante. Dwight Henry est remarquable en père sévère à l'agonie, un parcours atypique pour celui qui travaillait dans une boulangerie avant d'être repéré par les casteurs.
Ce récit écolo post-apocalyptique n'est pas sans rappeler l'ouragan Katrina qui a dévasté la Nouvelle Orléans mais le cinéaste se concentre principalement sur une œuvre où la résistance humaine est mise à rude épreuve et nous livre un puissant cri d'amour à la vie.
Notre déception ciné : LES MONDES DE RALPH
Supposons que notre geekophonie se développe par la mise en vie de nos personnages de jeux vidéos préférés. Supposons qu’ils ne soient plus esclaves de nos esprits à travers le maniement des manettes. Supposons qu’ils deviennent juste… normaux.
Synopsis : Dans une salle d’arcade, Ralph la casse est le héros mal aimé d’un jeu des années 80. Son rôle est simple : Il casse tout ! Pourtant il ne rêve que d’une chose, être aimé de tous… Vanellope Van Schweetz quant à elle, évolue dans un jeu de course, fabriqué uniquement de sucreries. Son gros défaut : être une erreur de programme, ce qui lui vaut d’être interdite de course et rejetée de tous. Ces deux personnages n’auraient jamais dû se croiser… et pourtant, Ralph va bousculer les règles et voyager à travers les différents mondes de la salle d’arcade pour atteindre son but : prouver à tous qu’il peut devenir un héros… Ensemble, arriveront-ils à atteindre leurs rêves ?
Sur le papier, l’idée émoustille notre imagination, on passe du bon jeu vintage au dernier en 3D dont les gamers raffolent. Le film nous propose une ballade nocturne à travers l’amusement des différents personnages, qui s’incrustent dans des jeux qui ne sont pas les leurs.
Et puis, il y a cette grosse brute qui colle à l’image du héros, passant d’états d’âme à des crises existentielles et nous ramène à certaines idées visionnaires d'un autre film d'animation, « Toy story ». Cependant, il n'arrive pas à nous faire oublier un graphisme au visuel déplaisant et malgré quelques idées drôles, notre Ralph finit par s'embourber dans un monde sucré à l'excès où les situations s’éternisent, nous plongeant dans un océan de sentiments forcés.
Merci encore à Emilie Leon Los Santos. Pour plus de critiques ciné, rendez-vous sur son blog.
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