Dessins animés emblématiques du Club Dorothée, les mangas ont fait leur percé dans la première moitié des années 90 avec des célébrités comme Dragon Ball Z, Cellermoon ou Nicky Larson. Cependant l’engouement pour les petites BD à l’envers ne se répandra qu’à partir des années 2000. Pur concentré de culture japonaise, le manga n’a pourtant, […]
Dessins animés emblématiques du Club Dorothée, les mangas ont fait leur percé dans la première moitié des années 90 avec des célébrités comme Dragon Ball Z, Cellermoon ou Nicky Larson. Cependant l’engouement pour les petites BD à l’envers ne se répandra qu’à partir des années 2000.
Pur concentré de culture japonaise, le manga n’a pourtant, à première vue, pas grand-chose à voir avec les estampes classiques d’oiseau sur un roseaux ou de mer bouillonnante.
Malgré tout, c’est dans la période classique, dans un monastère, que le manga voit le jour, sous forme de caricature. Suivant les différentes améliorations de l’impression les dessins se diffusent en plus grandes quantités.
C’est au dix-huitième siècle que certains artistes commencent à réaliser des « Shunga » (images de printemps), des bandes dessinées érotiques.
Car c’est bien là l’une des grandes particularité du manga. Fortement empreint d’une connotation sexuelle, les pictogrammes japonais, souvent allégés en dialogue, se font l’expression imagée des fantasmes de leur auteur.
Les mangas pornographiques animés sont appelés Hentaï.
Toutefois, les BD japonaises ne sont pas exclusivement érotiques. Il en existe dans tous les genres : policier, fantasy, romantique… Il faut, tout de même, reconnaître qu’au Japon ce sont plus particulièrement des oeuvres pour adultes. Si vous entendez parler de Shônen, il s’agit de magazines destinés aux jeunes Japonais. Ou de Shôjo destinés aux jeunes Japonaises. La particularité qui fait le succès du genre, c’est certainement le caractère sériel des histoires. En effet, la plupart des publications se font par épisodes. Un peu à l’image des comics américain des années 80 ou des Spirou, Pilot en France un peu plus tôt, les mangas cultivent le suspense de l’intrigue par épisodes hebdomadaires ou même mensuels.
En France, les succès de ses dernières années sont certainement Ranma ½ , Samouraï Deeper Kyo et des CLAMP comme Card Captor Sakura .
Souvent porté par le succès TV, le manga est un produit de consommation de masse.
Régie par des codes graphiques très nets et strictes, le manga est un art à part entière. Aujourd’hui des artistes occidentaux s’empart du genre pour le détourné. Ainsi le photographe Jean-Luc Scotto s’est amusé à faire des clichés de statuettes manga sexy. Mutines et immatérielles, les figurines deviennent ainsi plus vraies que nature.
Expo Jean-Luc Scotto
Espace Guillaume Expo
32 rue de Picardie
75003 Paris.
Contacts Presse et Communication : Jocelyne FAVIER – Agence de Style
Contacts : 06 81 03 22 08
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Pour plus de renseignements : surfez sur le www.parisartphoto
Par Charline Durand-Wolff
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