CSA

La téléréalité, vrai programme « positif » ou fausse émission « racoleuse » ?

Ecrit par Marie TERRY
le 28 novembre 2010

C’est un secret pour personne cette story de la téléréalité. Mais jouer les stars devant les caméras, est-ce vraiment académique ? Ça, c'est une sacrée question !

Avec toutes ces émissions de télé-réalité, même la ménagère d’un loft ne s’y retrouve plus ! Incroyable talent pour certains mais carrément la loose pour d’autres. Tournez manège, c’est du propre… Et au fait c’est qui le chef ? Non mais, on s’y perd ! Oui on s’y perd… Des questions subsistent et pas des moindres, l’une d’elle est d’ailleurs dans l’actualité du moment.

Ce qu’on sait, même si tout le monde s’accorde à dire que c’est trash, c’est que c’est un vrai carton d’audience, plus de 3 millions de spectateurs. Mais est-ce bien important de regarder et de suivre tout cela ? Ces émissions apportent-elles quelque chose aux spectateurs que nous sommes ?

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Pour y répondre, une réflexion est en pleine actualité menée par le CSA (le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) le garant des émissions toutes confondues. Une conférence s’est tenue dernièrement le 20 novembre, le jour de la journée internationale des droits de l’enfant. Le Conseil supérieur de l’Audiovisuel a donc engagé une réflexion sur les émissions de télé-réalité.

Au total, une centaine d’émissions de télé-réalité ou assimilées comme telles ont été répertoriées sur toutes les chaînes de télévisions, certaines passant sur plusieurs réseaux, a-indiqué le CSA. Distinguer la télé-réalité véhiculant des valeurs de solidarité de celle « scénarisée » et racoleuse, c’est la mission que s’est fixé le CSA pour protéger le jeune public, de plus en plus friand de ce genre de programmes.

Les conclusions de cette étude sont attendues pour janvier-février 2011, a indiqué Françoise Laborde, présidente du groupe de travail sur la protection de l’Enfance, lors de la  conférence de presse.

Il s’agit de « dresser une liste de ce qui relève de la téléréalité, et de distinguer la téléréalité qui véhicule des valeurs positives, de découverte et de solidarité de la téléréalité qui met en avant la jalousie et la vulgarité« , a souligné Françoise Laborde.

Quand c’est très « scénarisé », il faut que le téléspectateur le sache, sinon « c’est de la télé-fausseté« , insiste Françoise Laborde. Elle cite notamment l’exemple de l’émission « Ça va se savoir », qui met en scène des couples en crise, de façon souvent caricaturale. Mais annonce dès le générique que les personnes sur le plateau sont des acteurs.

120 plaintes concernaient les plaintes sur « Secret Story 3« , les autres se partageant entre bandes-annonces et sujets trop violents aux journaux télévisés. Bref, le CSA est d’autant plus préoccupé que les émissions de télé-réalité ont les faveurs des adolescents qui délaissent dans le même temps les programmes jeunesse.

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Justement, TDN aimerait que vous réagissiez devant ce phénomène de cette téléréalité. Qu’en pensez-vous ? Êtes-vous pour cette distinction qui se profile à l’horizon 2011 ?

Enfin, une question qui me brûle les lèvres… Entre nous, entre nanas, comment trouvez-vous les prétendantes de Giuseppe, le macho-man de l’émission « Qui veut épouser mon fils » ? Donnent-elles une belle image des nanas ?

PS : Si vous souhaitez regarder TF1 depuis l’étranger, nous avons trouvé la solution !

#audiovisuel #conseil #CSA #Etude #Françoise #Laborde #Supérieur #téléréalité
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