Comme chaque mois, TDN aime parler d'une nana qui nous plait, qui a des choses à dire et qui est dans l'actualité. Le choix s'est imposé, Joyce Jonathan : Auteur, compositrice, interprète, qui vient de sortir en juin son 2e album intitulé "Caractère" qui cartonne avec son single, "Ça ira". C' est sûr, elle remplit toutes les conditions pour être notre nana de l'été et risque de devenir notre chouchou. Perso, je me shoote avec "Ça ira", un air pétillant, gai, frais et qui met en joie pour la journée.
Pour Joyce Jonathan, l'été 2013, c'est son été ! On la voit dans la presse, Match, ELLE, mais surtout on l'entend sur toutes les ondes avec son single « Ça ira« , elle a incarné son propre rôle dans un épisode de « Plus belle la vie » diffusé le jour de la fête de la musique, et elle est la compagne de Thomas Hollande, le fils de… et cela commence à se savoir.
La grosse tête ? Même pas, car du haut de ses 23 ans et de sa silhouette menue, sa vie privée est privée et elle a déjà une belle carrière derrière elle. Le succès n'est que la suite logique d'une belle histoire commencée très jeune (avec beaucoup de travail).
A l'âge de 15 ans, Joyce alterne concerts et école. Elle décide d'envoyer une première maquette et poste sur le site Myspace2 trois de ses compositions. A 18 ans, elle poursuit sa quête sur le site internet My Major Company, où les internautes sont les producteurs, et atteint en 2008, l'argent requis pour le premier album “Sur mes gardes ». Elle est lancée et plus rien ne l'arrête.
TDN a eu la chance de la rencontrer et a pu lui poser toutes les questions souhaitées. Elle s'est prêtée au jeu avec beaucoup de gentillesse, répondant avec simplicité et rires. Elle nous avait prévenues qu'elle était timide et parlait peu, nous, on n'a pas eu du tout cette impression ! Cette interview en est la preuve…
Chère Joyce, comment est née cette belle carrière musicale qui explose aujourd'hui ?
Joyce Jonathan : j'ai eu le déclic très tôt. A l'âge de définir le choix d'un métier, vers 4,5 ans j’ai voulu devenir chanteuse. J’avais envie de parler de mes histoires en chansons. Je ne le disais à personne mais j'écrivais des textes dans des cahiers secrets, mes pattes de mouche que je vendais aux amis de mes parents. C’était ma carapace, je m'exprimais dans mes écrits.
Vous écriviez les textes, mais pour le chant ?
Joyce Jonathan : A 11 ans, j'ai voulu pendre des cours de chant en cachette et suis allée voir un professeur de chant.
Vous avez fait comme Billie Elliot qui prend ses cours de danse en cachette, lui aussi ?
Joyce Jonathan : (rires) Oui, on peut dire cela. J’avais déjà acheté un enregistreur avec mes sous.
Mais il fallait payer les cours de chant et mon prof m'a dit : je te laisse l'annoncer à tes parents.
Alors, comment se passe l'annonce à papa, maman ?
Joyce Jonathan : Très bien. Ils ont été très attentifs et ont compris que je voulais vraiment en faire un métier. Ils m'ont encouragée mais n'étaient pas les parents qui voyaient leur fille avec des étoiles dans les yeux. Ils me soutenaient mais savaient me juger, me critiquer et me conseiller.
Comment s'est enchainée la suite qui va aboutir au premier album et à une licence de psycho ? Pourquoi ce choix d'études ?
Joyce Jonathan : Oui, j'ai en effet alterné Grand Journal pour la promo de l'album et partiels (rires).
J'ai choisi cette voie car je crois à la musicothérapie, où on soigne par la musique. Ces deux univers peuvent se compléter. Mais là, je me consacre exclusivement à la musique.
Juin 2013, votre deuxième album » Caractère » est dans les bacs ? Pourquoi ce titre ?
Joyce Jonathan :J'ai mis un soin tout particulier à choisir le nom de ce 2e album : le titre « Caractère » s'est imposé. C’est mon caractère, mon prisme, mettre des mots sur les ressentis, les amitiés, les émotions…
De cet album, cartonne la chanson « Ça ira », comment le dites vous ce « ça ira » ?
(écoutez les paroles, c'est une belle déclaration d’amour d'une nana)
Joyce Jonathan : je le dis d'une manière déterminée, optimiste. Quand on y croit, on fait de grands pas. On doute forcément en début de relation amoureuse mais il faut arriver à ce bien-être à deux.
Acceptez-vous de reprendre les paroles de cette chanson et de nous livrer ce qu'elles signifient pour mieux vous connaitre ?
Joyce Jonathan : ( rires)
« oublié mon passé » : J'ai connu le premier amour à l'âge ado mais en chantant cela, je me suis imprégnée des histoires des autres. Ces paroles correspondent à des choses observées, à d'autres personnes, à toutes celles que j'aurais pu rencontrer…
(Le clip met en scène des femmes et des hommes qui défilent chacun dans son univers)
« Rythme mon bonheur« : pour moi, le bonheur est un but à atteindre auquel chacun peut prétendre en s'acceptant soi même. Pas l'immense bonheur mais juste être comblé par soi même, s'accepter, être bien avec ce qu'on a construit. Quand quelqu'un nous touche, on ne doit pas culbuter , on reste droit car on est bien dans ses pompes (J'ai aimé l'image de culbuto!).
Pardonne moi mes colères » : Le fait de normaliser les situations, le fait de se mentir à soi même, de ne pas voir la vérité en face, tout cela me met en colère et aussi, peut être que c'est un cliché, passer devant quelqu'un qui souffre (SDF) et ne pas trouver cela injuste.
Pardonne moi mes doutes » : ils sont nombreux, certains jours, je peux me dire que je suis nulle, que je ne sers à rien.
« Prenons des risques, de toute façon, c'est trop tard »: quand on commence une histoire, quel qu’elle soit, on a peur de souffrir, d'être déçue. Mais je pense que les jeunes prennent des risques et s'engagent.
(je n'ai pas pu m'empêcher) La politique et la chanson font bon ménage en France ? (Allusion évidemment à Carla Bruni)
Joyce Jonathan : (rires) J'aime bien dans la chanson « Mon Raymond » (de Carla Bruni), le détournement du prénom. C’est une chanson rigolote.
Entre nanas, on se dit tout ?
Joyce Jonathan : J'aime bien les fringues, la marque IKKS propose des vestes cintrées, des petits hauts ajustés comme j'aime. Mes derniers achats solde ont été: un haut en soir beige (IKKS) et une combinaison noire (Sandro).
Bientôt, les vacances. A quoi ressemble votre valise ?
Joyce Jonathan : je suis soleil, Sud est, plage. J’emporte le dernier Daft Punk et le dernier livre de Grégoire Delacourt (celui qui a écrit la liste de mes envies) « La première chose qu'on regarde », et la saison 1 de Game of Thrones.
Joyce, prête pour les questions « Flash »
Une journée de vacances c'est… une journée sans téléphone.
Une photo de vacances c'est... les pieds qui dépassent de la piscine ou de la mer.
La plage, c'est un endroit pour … la nage.
L’été pour vous, c'est… nécessaire.
Dernière question : que dites-vous aux nanas de TDN ?
Joyce Jonathan : Profitez bien de l'été pour recharger les batteries, on se revoit à la rentrée.
Et comment !!! On ira vous voir en concert et on le dit aussi avec détermination.
Une date à retenir à Paris au Trianon, le 29 octobre.
« Caractère » (Polydor/Universal).
Un grand merci à Joyce Jonathan pour cette charmante rencontre à son image, d'une nana cool, qui nous enchante de sa douce voix, de sa musique folk et de son écriture ciselée qui parle d'amour.
Crédit photo Mason Poole
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Faire de la natation c’est pas mal pour affiner et muscler tes jambes. Sinon tu peux trouver tout un tas d’exercices à faire chez soi ou à l’extérieur sur internet 🙂 je fais souvent ça avant l’été pour me remettre en forme!
J’ai eu la chance de la rencontrer moi aussi en vrai et elle est très sympa et accessible.