Initiée pour la première fois en France le 19 mars 1911, la Journée des femmes a rassemblé lors de cette journée inaugurale plus d’un million de personne.
C’est en 1914 que le 8 mars, censé commémorer une grève d’ouvrière new-yorkaise de 1867, est choisie officiellement et définitivement comme jour des femmes.
En 1955, cette date s’internationalise.
A l’occasion de cette journée 2007 de nombreuses associations font des appels. Ainsi « Ni Putes Ni Soumise » a profité de l’occasion pour donner la parole à 343 mères de cités. Restant dans leur action d’aide et de soutient pour les femmes vivant dans les quartiers difficiles, l’association utilise cette journée comme tremplin. « Le projecteur est sur les femmes ce jour là, il faut en profiter. » explique une organisatrice de l’action.
Dans un registre international, de nombreuses ONG mettent en place de grandes opérations, comme l’ACAT qui entreprend de faire supprimer la lapidation en Iran, ou l’NGC qui propose des roses blanches à 3€ dont 2€ seront reversés à une aide pour la scolarisation des petites filles au Cambodge.
Cette journée est donc devenue une estrade oratoire lors de laquelle toute des associations féministes ou simplement humanitaires s’expriment sur des problèmes graves que connaissent les femmes du monde entier.
Anne Parisot, présidente du MEDEF, s’est exprimée mercredi 7 mars sur la place des femmes dans l’entreprise. « Il faut savoir que 63% des femmes préposées à un poste à responsabilité, refusent ce poste pour des raisons familiales ».
Ce genre de logique sociale enferme la femme dans un rôle de victime. Jusqu’au jour où la journée de la femme n’existera plus on peut penser que ce sera toujours le cas.
Par Charline Durand-Wolff
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