Journée mondial du diabète 2007 : pour que les enfants cessent d’en mourir
Ecrit par Justine Andansonle 1 novembre 2007
Ce Mercredi 14 Novembre, c’est la dix-septième Journée Mondiale contre le Diabète . Organisée tous les ans à la même date depuis 1991 par la Fédération Internationale du Diabète , elle est soutenue par l’ Organisation Mondiale de la Santé et, pour la première fois, par l’ONU dont l’un des Objectifs de développement du millénaire […]
Ce Mercredi 14 Novembre, c’est la dix-septième Journée Mondiale contre le Diabète . Organisée tous les ans à la même date depuis 1991 par la Fédération Internationale du Diabète , elle est soutenue par l’ Organisation Mondiale de la Santé et, pour la première fois, par l’ONU dont l’un des Objectifs de développement du millénaire est de réduire la mortalité infantile dans le monde.
Car cette année, la Journée Mondiale du Diabète est consacrée aux enfants et aux adolescents atteints de cette terrible maladie (ils sont actuellement plus de 440 000 à travers le monde et 15 000 en France) dont le nombre augmente hélas de plus en plus, aussi bien dans les pays riches que dans ceux dits en voie de développement. L’OMS prévoit d’ailleurs une hausse de 15 % des malades dans les prochaines années. Or il faut savoir que le diabète ne se guérit pas, qu’il est extrêmement difficile à vivre au quotidien en raison des multiples contraintes qu’il impose et qu’il entraîne souvent de graves complications (cécité, problèmes cardio-vasculaires ou rénaux, coma) pouvant aller jusqu’à la mort.
C’est justement parce qu’« aucun enfant ne doit plus mourir du diabète » – slogan de cette Journée Mondiale 2007 – que l’Association Française des Diabétiques et celle d’ Aide aux Jeunes Diabétiques lancent cette année une campagne de sensibilisation et de mobilisation contre le diabète des moins de 15 ans, notamment ceux vivant sur le continent africain. L’Afrique, déjà ravagée par le virus du sida, est en effet l’un des points du globe les plus touchés par ce fléau et la situation des jeunes diabétiques africains est d’autant plus dramatique que l’accès aux soins n’est pas aussi facile pour eux que pour les malades habitant un pays occidentalisé . Beaucoup d’entre eux ne sont pas pris en charge et ne reçoivent donc pas le traitement adapté. De plus, le prix trop élevé de l’insuline la rend inabordable pour de nombreuses familles alors qu’elle est pourtant nécessaire à la survie des enfants insulinodépendants. Par exemple, au Mali, où le salaire moyen est de 50 euros par mois, le traitement d’un diabétique coûte plus de 25 euros par mois. C’est beaucoup trop.
Voilà pourquoi l’ AFD et l’ AJD ont décidé de faire appel à la générosité des laboratoires pharmaceutiques, afin de venir en aide à ces enfants. Les sommes récoltées seront reversées à deux ONG qui oeuvrent sur le terrain depuis déjà quelques années : l’association Santé Diabète Mali et l’association togolaise Taxi Brousse . Toutes deux mènent, dans leur pays respectif, des actions d’amélioration de la prévention et de la prise en charge du diabète ainsi que des actions d’information et d’éducation pour favoriser le dépistage de la maladie.
De son côté, la Fédération Internationale du Diabète a mis en place un programme de parrainage baptisé « Life for a child », qui a pour but d’offrir des fournitures médicales et des soins aux enfants diabétiques vivant dans les régions les plus défavorisées du monde : elle soutient actuellement 500 enfants.
Par Caroline Salvetti.
Quelques adresses utiles : [url=http://www.journee-mondiale.com/textes/14-novembre-diabete.php]Journée-mondiale[/url], [url=http://www.afd.asso.fr/]Afd.Asso[/url] (Association Française des Diabétiques), [url=http://diabete-france.web-fr.com/]Diabete-france[/url] (Aide aux Jeunes Diabétiques), [url=http://www.santediabetemali.org/]Santediabetemali[/url] ( association Santé Diabète Mali).
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