Je croyais que c’était le Prince Charmant…

Le mariage de ma cousine, dans un château semblait sorti d’un rêve, et c’est là que j’ai rencontré Théo. Il était charmant, avec des manières raffinées et un sourire captivant. « Roxane, quelle belle surprise de rencontrer une femme aussi charmante ici, » avait-il dit en me serrant la main. Son contact avait laissé une impression durable, il me plaisait énormément.

Le début enchanté

Nos premières rencontres étaient idylliques. Théo était attentionné, cultivé et semblait comprendre mes moindres désirs. Nous passions des heures à discuter de littérature, d’art, et je me sentais élevée par sa présence.

Les signaux d’alarme

Bientôt, des fissures ont commencé à apparaître dans l’image parfaite de Théo. Il y avait des appels tardifs qu’il refusait de prendre devant moi, et des moments où son regard se perdait dans un ailleurs sombre et lointain.

Peu à peu, le Théo charmant s’est mué en quelqu’un de plus sombre et toxique. Ses critiques sur ma façon de m’habiller ou mes amis sont devenues monnaie courante.

« Tu devrais t’habiller un peu mieux, Roxane. Tu représentes aussi notre couple, » me disait-il avec une froideur croissante.

L’emprise

Théo est devenu extrêmement possessif. Il voulait contrôler mes sorties, mes appels, mes rencontres. « Pourquoi as-tu besoin de voir d’autres personnes ? Ne suis-je pas suffisant ? » me demandait-il, son visage se durcissant.

Un soir, alors que je parlais à un ami lors d’une soirée, Théo m’a violemment tirée à l’écart. « Ne te rends-tu pas compte à quel point tu es embarrassante ? » avait-il craché, ses yeux brûlants de colère.

Je me suis rendu compte que Théo n’était pas l’homme que j’avais imaginé. Sous ses dehors charmants se cachait un manipulateur, un homme capable de transformer l’amour en emprisonnement.

« Théo, je ne peux plus faire ça. Tu me fais peur, » ai-je finalement dit un soir, rassemblant tout mon courage.

Il a ri d’un rire froid, presque cruel. « Tu ne me quitteras jamais, Roxane. Tu m’appartiens. »

C’est dans ce moment de pure terreur que j’ai pris la décision de fuir. Une nuit, alors qu’il était parti, j’ai rassemblé quelques affaires et je suis partie sans me retourner.

Le combat pour la liberté

Quitter Théo a été le début d’un long combat. Il ne faisait que m’appeler. Mais j’ai tenu bon, me battant pour ma liberté et mon identité.

Les mois qui ont suivi ont été un chemin de guérison. J’ai appris à vivre avec les cicatrices, à reconstruire ma confiance et à redécouvrir qui j’étais avant Théo.

La vie après Théo est dure mais remplie d’espoir. J’ai appris la dure réalité que derrière un masque de prince charmant peut se cacher un monstre. Mais j’ai aussi appris la force de ma résilience, et chaque jour est un pas vers une vie meilleure, libérée de l’emprise de la terreur.