Et de 442 pour les marchés de Noël de Strasbourg ! Depuis le 24 novembre, des touristes venus de tout l’hexagone et de l’étranger se rendent dans la ville alsacienne pour profiter de son cadre féerique en période de fêtes. En 2011, près de deux millions de visiteurs avaient fait le déplacement pour le plus grand bonheur des commerçants locaux et itinérants. La recette du succès ? Un cadre convivial et authentique qui rappelle les villages décoratifs que l’on trouve dans les vitrines de nos magasins. Pour l’édition 2012, Truc de nana a souhaité se faire sa propre opinion sur l’événement. Retour sur notre week-end en Alsace.
Au quartier de la Petite France
14 heures. Notre visite des marchés de Noël commence par une promenade à travers le marché de la Petite France, l’un des quartiers les plus sympathiques de la ville. Une odeur de vin chaud se dégage de plusieurs stands.
Les visiteurs admirent et photographient les décorations et les étales qui ont envahi les lieux. Un premier stand retient notre attention. On y trouve des petits bougeoirs en forme de maison à colombages. Une première idée pour un souvenir à rapporter chez soi. Les prix s’échelonnent de 12 à 40 euros selon la taille du bougeoir.
Le souvenir: le bougeoir à 26 euros avec en cadeau, la petite bougie.
Au marché de la place Gutenberg
15 heures, place Gutenberg. Les commerçants ne parlent pas français. Quelle est cette langue qui ne ressemble ni à de l’allemand, ni à du néerlandais ? Mystère résolu en quelques minutes : ils parlent géorgien. En effet, après la Suisse en 2011, c’est au tour de la Géorgie d’être le pays hôte des marchés de Noël et de faire découvrir ses traditions aux visiteurs. Plusieurs étalages sympathiques…
Un mot: Chichilaki ou l’arbre de Noël géorgien. Plus économique que nos grands sapins verts…
Au marché de la cathédrale
15 heures 30. Au pied de la majestueuse cathédrale, les commerçants ont là aussi élu domicile. C’est le marché le plus réputé et le plus visité de la ville. Peut-être trop visité d’ailleurs : des allées très rapidement embouteillées qui empêchent les passants de regarder les stands attentivement. Le marché est indéniablement victime de son succès. Toutefois, lorsqu’ils se libèrent de la foule, les passants peuvent écouter les différents groupes de musique qui animent le marché et admirer quelques jolies décorations.
Vive les manalas géants !
Sur la place Kléber
16 heures 30. Direction la place Kléber où trône le grand sapin et où une grande scène doit accueillir une chorale.
A ce moment de la promenade, une pause gastronomique est de rigueur. Notre choix : la brasserie Kohler Rehm.
Comme dans de nombreuses brasseries à cette époque de l’année, il est très difficile de se frayer un chemin à travers le rez-de-chaussée bondé. Plus de chance à l’étage ? Là encore, ce n’est pas une mince affaire pour l’employé chargé de placer les clients. Il arrive tout de même à trouver une table pour six… à côté des sanitaires. Craignant de ne pas retrouver une autre table, nous acceptons la place à nos dépends. Les serveurs sont tellement débordés que l’attente est d’un quart d’heure avant d’obtenir la carte. Lorsqu’enfin, nous y jetons un oeil, nous sommes légèrement déçues : les flammecküche ? ou tartes flambées? n’apparaissent pas. C’est alors que le serveur nous informe que pendant les week-ends des marchés de Noël, elles ne sont pas servies. Le site web de la brasserie s’était bien gardé de le mentionner… Nous nous reportons alors sur les autres plats. Mention spéciale aux mini-tartelettes à sept euros. Point positif : nous sommes réchauffées et d’attaque pour poursuivre la visite.
Un petit village illuminé Place Kléber
17 heures 30. La place Kléber est illuminée. Le spectacle de la chorale a commencé. Une occasion de s’imprégner de l’atmosphère féerique qui règne sur la place avant de retourner au marché de la Petite France.
Les Galeries Lafayette de toute beauté !
Retour au marché de la Petite France
18h30. Retour au marché de la Petite France. Les stands croisés dans l’après-midi brillent de mille feux. Un stand, passé inaperçu dans l’après-midi retient notre attention. Une dizaine de personnes semblent hypnotisées par les démonstrations de la commerçante. Nous nous approchons.
L’objet insolite : l’Ecolight flower, la bougie réutilisable à vie.
Une bougie sans cire, flottante et réutilisable indéfiniment. Son nom ? Ecolight Flower. Comment ça marche ? Versez de l’eau dans un récipient. Rajoutez-y un colorant de votre choix (vendu dans le kit ou autre du type lait, coca, grenadine,…). Versez ensuite un centimètre d’huile. Déposez alors la fleur Ecolight de façon à ce que l’huile atteigne la mèche au centre de la fleur.
Comment se procurer la mèche ? Rien de plus simple ? Prenez une feuille de papier toilette et roulez là entre vos doigts de façon à ce que la mèche soir la plus fine possible. La mèche progressivement imbibée d’huile s’allumera. Pour une meilleure prise en main, regardez cette vidéo.
Vous pouvez vous procurer le kit sur le marché de la Petite France mais aussi sur ce site web.
Prix web : 20 euros le kit ou 30 euros le lot de deux kits.
Prix sur le marché : 15 euros le kit. 20 euros les deux lots.
C'est sur cette découverte que nous quittons les marchés de Strasbourg, la tête pleine d'images, de lumières et de magie.
Strasbourg, Capitale de Noël 2012 par VilledeStrasbourg
Envie de gambader à travers les allées du Christkindelsmärik ? Il vous accueille jusqu’au 31 décembre. Pour plus d'infos, rendez-vous sur ce site.
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