J’ai nagé dans la Seine en bikini orange sous escorte de la police fluviale
Ecrit par Marie TERRYle 17 mai 2011
, JOUI, c’est vrai, j’ai nagé dans la Seine, c’est mon côté JTT ! Journaliste Tout Terrain, comme dit ma rédactrice en chef, Justine. J’ai accepté sa requête car ma rédac chef ne se serait pas « mouillée » pour faire le test dans l’eau trouble parisienne. Non pas qu’elle soit trouillarde, mais elle a peur des […]
, JOUI, c’est vrai, j’ai nagé dans la Seine, c’est mon côté JTT ! Journaliste Tout Terrain, comme dit ma rédactrice en chef, Justine. J’ai accepté sa requête car ma rédac chef ne se serait pas « mouillée » pour faire le test dans l’eau trouble parisienne. Non pas qu’elle soit trouillarde, mais elle a peur des fonds… Elle s’imagine toujours des trucs (même pas de nanas) louches dans des eaux cristallines alors, vous imaginez dans la Seine.
Bref, suite à une question banale : « Ma Marie, tu peux aller interviewer une championne de triathlon et éventuellement tester une initiation au triathlon…? », je me retrouve mouillée dans cette histoire. Car vous vous en doutez, c’est la deuxième partie de sa question qui aurait du attirer mon attention.
Euh, oui, OK, je suis dispo (en fait, je n’ai pas vraiment le choix de refuser, vous comprenez, un ordre qui vient de la hiérarchie)…
Pour moi, déjà, le triathlon, c’était : cuisine, ménage, repassage… Non, je plaisante, les féministes vont me tomber dessus. Non évidemment que je connais le triathlon, le truc super sportif où ils courent tout mouillés, et où ils pédalent en bonnet de bain sous le casque… J’exagère mais moi, j’ai en tête le triathlon d’Embrun, l’un des plus durs du monde, qui a lieu le 15 août. Celui auquel j’assiste, assise dans ma voiture, dans les bouchons, admirative et interloquée !
Mais, il n’y a pas que ces triathlons extrêmes et cette matinée m’a fait découvrir qu’il y avait beaucoup d’autres challenges plus abordables avec la combinaison de 3 sports.
N’écoutant que mon courage et ne voulant surtout pas perdre mon titre durement gagné de JTT, je prends donc contact avec Stéphanie de l’agence organisatrice qui enjouée, me convainc de participer à l’initiation au triathlon, je traduis : natation, vélo, course à pied.
Le jour J, rdv à 10h45 tapantes pour le départ des épreuves au pied de la Tour Eiffel sur les quais. A peine arrivée, je me hasarde à quelques questions. « On court combien ? On pédale où ? Où est la piscine ? « La piscine ? Il n’y en a pas, on nage dans la Seine! ».
Vous imaginez la scène : moi, citadine, regardant avec plaisir les bateaux mouches de cette belle ville de Paris descendre ce fleuve majestueux… Je ne m’imaginais pas un jour nager dans CE lieu.
Ainsi à défaut de Croisette cette année (JTT, Journaliste Tout Tapis, cela marche aussi,peut-être l’année prochaine?) je me retrouve devant les algues vertes de la Seine, sur la péniche, « Les Vedettes de Paris ». Des vedettes quand même vous me direz…
Côté triathlon, je m’interroge sur mes capacités à l’affronter.Bon vélo, OK, je fais du vélib tous les week-end, donc pas de problème.Course à pied, OK car j’ai fait la Parisienne en longeant les quais et puis je cours toujours après le temps !Natation… bof bof car à part dans ma baignoire dans bon bain moussant, j’avoue que je ne suis pas très portée sur la natation piscine chlorée. Moi, j’aime la mer, surtout si elle est chaude et bleue. Et je préfère être sur la mer que dedans. En vrai, moi j’adhère davantage au ski nautique dans l’océan indien.
D’ailleurs, tout le monde l’a remarqué que j’étais plus mer des caraïbes que piscine municipale. Rien que par mon maillot… Lorsque nous nous sommes toutes retrouvées sur la péniche pour nous mettre en tenue, je me suis sentie un peu Hors Sujet avec mon beau maillot orange signé Shan. En effet, les autres journalistes avaient LE maillot de compét, le maillot Speedo, le vrai, car ELLES, elles vont à la piscine.
Bref, la « bonne ambiance vestiaire entre nanas » était quand même au rdv ! La combinaison et le bonnet nous avaient mises toutes d’accord et surtout toutes prêtes …pour nous jeter à l’eau avant le vélo et la course à pied.
Même si certaines d’entre nous appréhendaient, nous étions bien entourées et encouragées, parla très cool Fabienne Saint Louis – licenciée au Paris Racing la championne de triathlon, 23 ans qui a gagné trois fois le Triathlon de Paris en 2008 / 2009 / 2010 et par des coachs de l’équipe de triathlon. Sans oublier les policiers de la police fluviale qui nous surveillaient tout en nous regardant d’un œil amusé !
Car on ne se baigne pas comme cela dans la Seine. En plus, des policiers qui veillent sur nous, il faut demander une autorisation et recevoir un créneau horaire pour faire ce genre d’épreuves.
Il fallait faire vite pour éviter de nager au milieu des péniches et bateaux mouches.
Au moment de sauter dans la Seine, j’entends les garçons journalistes venus avec nous pour tester le triathlon crier :« Allez les filles, plongez »!
Petite hésitation… Je vais vraiment mettre la tête sous l’eau ? J’ai sauté en essayant de maintenir ma tête hors de l’eau… Mais raté !
C’est fait, je suis dans l’eau.100m oui, fastoche, j’entends dire. Oui, mais il y du courant. J’ai alterné le dos crawlé et la brasse peu académique… Les autres, les pros, nageaient le crawl et mettaient la tête dans l’eau.
Après quelques minutes, nous voilà bien arrivés, prêtes à attaquer la 2 ème étape : le vélo. On chausse nos baskets, on enfile un tee-shirt, un short… peu importe, tous les looks étaient permis, sur notre maillot mouillé. On fait comme si on était en situation de course. On fait vite, on se prend au jeu mais heureusement ici pas de chrono. Dans le vrai triathlon, tous les temps comptent, même les temps intermédiaires entre les 3 disciplines pendant lesquelles on enfile un short, des baskets…
Règle obligatoire : port du casque obligatoire. Casque sur la tête, on court attraper le vélo et monter dessus.
On attaque notre grande épreuve Vélo : aller pont de Iéna en longeant les bords de Seine, puis retour sur le quai Branly jusqu’au même pont Iéna.
Puis on pose le deux roues et on passe au footing,dans le sens inverse avec une arrivée sur les quais à hauteur de la péniche, celle des vedettes de Paris, qui nous attend, fidèle. Pendant la course, nous avons eu le temps de papoter avec la championne, Fabienne. Cette étudiante (gourmande, elle nous l’a dit!) fait du triathlon depuis l’âge de 9 ans et s’entraine tous les jours.
Malgré son talent, nous sommes toutes arrivées ensemble ! Exprès pour la photo (merci Fabienne).. mais c’est bien pour l’ego.
Nous étions toutes super contentes, enthousiasmées et désireuses de faire plus… comme toutes ces femmes :
L’année dernière près de 200 femmes ont participé au Triathlon de Paris. Fin 2010, la F.F.TRI dénombrait 7200 licences féminines, soit 527 de plus que l’année
précédente. Les femmes représentent désormais 22,5% de l’effectif total.
Pour beaucoup de ces dames, l’essayer, c’est l’adopter.
En six ans, le nombre de triathlètes féminines a ainsi augmenté de 70%.
LES 10 BONNES RAISONS DE SE METTRE AU TRIATHLON :
Lisez jusqu’au bout mais j’ai une préférence pour les 2 premières.
1. Il affine la silhouette. En associant trois disciplines complémentaires (natation, vélo et course à pied), le triathlon permet de sculpter un corps harmonieux.2. C’est un sport d’endurance dont la pratique entraîne une utilisation préférentielle des graisses.3. Deux des trois activités sont dites « portées » (par l’eau et par le vélo). Il a également l’avantage d’être non violent pour le corps et ses articulations.
4. La formule de « 3 sports en 1 » est un excellent rempart contre la monotonie.
5. Il offre la possibilité de varier les entrainements sans jamais se lasser ou culpabiliser. Mal aux genoux ? En selle ! Manque de temps ? On enfile les
chaussures de running !
6. La diversité des formats de courses permet de répondre à l’attente de chacun. Il n’y a ni distance ni rythme imposé. Un triathlon, ça peut être 250m de natation,
8km de vélo et 2km de course à pied.
7. Il autorise des expériences insolites dans des espaces aquatiques habituellement inaccessibles comme la Seine au cœur de Paris. (Je confirme)
8. Il ne nécessite pas d’équipement spécifique. Qui n’a pas au fond de ses tiroirs un maillot de bain et des lunettes de natation ? (euh moi!)
9. Il se pratique en plein air et c’est un sport familial. La séance de vélo peut se faire en famille, sinon il y a la possibilité de courir à côté des enfants
qui pédalent !
10. Son coût est abordable et une licence dans un club de la FFTRI vaut en moyenne (en fonction de la région de domicile) entre 80 et 150 euros par an.
Des tarifs « famille » sont toujours proposés.
Pas encore convaincue…? Voici un dernier argument qui fera tomber la dernière hésitation.
L’eau de la Seine est marron et opaque en raison des sédiments qu’elle transporte et non en raison de la pollution, précisent les ingénieurs de Lyonnaise des Eaux (la Lyonnaise des Eaux est partenaire du triathlon Paris). Selon les contrôles effectués, l’eau de la Seine à Paris est à 95 % du temps entre bonne et très bonne. Il y a une quinzaine d’années, entre cinq et dix espèces de poissons étaient recensées. On en compte aujourd’hui une trentaine, dont certaines espèces réputées fragiles, comme les anguilles ou les goujons (je n’ai même pas croisé de goujat) ».
Moi qui voulais terminer mon article avec une référence cinématographique en hommage au Festival de Cannes, j’avais pensé à « pièges en eaux troubles » … me voilà désarmée avec cette nouvelle surprenante !
Je terminerai donc ce papier avec un « venez tester le triathlon et donnez-nous vos ressentis !!! » ainsi que les lieux et les dates pour l’essayer.
Programme des séances de coaching gratuites à venir :
Le 28 mai : » Multi-enchainements »Enchaînement vélo et course à pied comme le jour de la compétition.
Lieu : Anneau de l’hippodrome de Longchamp.
21 juin 2011 : Aquathlon de la fête de la musique.Enchaînement natation et course à pied.
Lieu : Stade nautique de Châtillon Malakoff.
26 juin 2011 : « Ultime répétition »Participation au Rando triathlon des Mureaux.
Lieu : Base de loisir de Verneuil?sur?Seine.
Disciplines : natation, VTT, course à pied.
02 Juillet 2011 : « Reconnaissance »Venez reconnaître le parcours course à pied du Triathlon de Paris.
Lieu : Champs de Mars.
Les dates à retenir : Triathlon de Paris le Week end du 9 juillet et du 10 juillet.
Venez voir les participants se jeter dans la Seine !
De nombreuses courses sont proposées ce week-end là avec des courses ÉLITE : – Parcours natation 750 mètres
– Parcours Vélo 20 kilomètres
– Parcours Course à pied 5 kilomètres
Avec des initiations : AQUATHLON, une épreuve qui permet de s’initier au triathlon sur une distance abordable. Elle est destinée au grand public quel que soit l’âge et le niveau de pratique.200 concurrents maximum.
Samedi 9 juilletTarif : 8 euros.
Parcours Natation 150 mètres.
Parcours Course à pied 1500 mètres.
Des courses Open grand public avec d’autres distances.
Plus de renseignements auprès de la Ligue IDF : 01 40 33 95 43 et sur le site www.triathlondeparis.fr.
Par Marie TERRY
#de #initiation #maillot #nage #natation #paris #running #seine #Shan #sport #triathlon #vélo