Interview de Christelle, créatrice des chèresloques
Ecrit par Justine Andansonle 1 juin 2009
Redonnez un second souffle à de vieux vêtements ou alors transformer un jean en jupe, c’est le métier de Christelle. A 34 ans, elle a lancé en juin dernier sa propre ligne de vêtements, Chèresloques, réalisée exclusivement à partir de vêtements récupérés. Elle a travaillé pendant 7 ans pour une entreprise à Cholet qui collabore […]
Redonnez un second souffle à de vieux vêtements ou alors transformer un jean en jupe, c’est le métier de Christelle. A 34 ans, elle a lancé en juin dernier sa propre ligne de vêtements, Chèresloques, réalisée exclusivement à partir de vêtements récupérés. Elle a travaillé pendant 7 ans pour une entreprise à Cholet qui collabore notamment avec IKKS, One Step, Kookaï. Un jour elle en a eu marre, elle a décidé de se mettre à son compte et ça fonctionne bien. Elle a déjà réalisé plus de 150 modèles. Alors si c’est bon pour l’environnement, bon pour le porte-monnaie et bon pour le look, chez TrucdeNana on en a voulu en savoir plus.
TRUC DE NANA: Pouvez-vous nous expliquer le concept de Chèresloques ?
Christelle : Je travaille avec des habits que je récupère. Mon but c’est de trouver le moyen d’améliorer un vieux vêtement. Soit je retravaille complètement sa structure, soit je fais plus un travaille de customisation. Par exemple, si je trouve un jean avec un trou, ou une poche déchirée, je vais essayer de mettre en valeur les défauts de ce vêtement.
TDN : Où trouvez-vous la matière première ?
C : Pour la plupart ce ne sont que des choses que l’on me donne. Je m’étais aussi constituer un stock de vêtements provenant d’Emmaüs. Ce n’est donc que de la récup’.
TDN: Comment ça se passe lorsqu’on veut un vêtement ?
C : Il y a plusieurs possibilités. Le client va choisir un vêtement qui est exposé grâce au site. Ce sont des pièces uniques, mais le client peut aussi demander à avoir un exemplaire à lui ce sera donc dans l’esprit le même mais jamais complètement pareil. D’autre part je travaille de plus en plus avec la garde robe des gens. Ils m’amènent un sac et à partir de là je vais essayer de cibler les goûts, les complexes de la personne pour améliorer tout ça. Après cela résume en trois questions, le budget, le style et les mensurations.
TDN: Et combien ça coûte ?
C: Le prix se calcule en fonction du temps passé sur la pièce. J’ai une première fourchette de prix qui se situe entre 20 et 50 euros où la je fais plus du travail de customisation. Je ne change pas la forme du vêtement. Entre 50 et 80 euros, je travaille les sacs, les jupes, je fais de petites retouches. Par contre au dessus de 80 euros je recrée complètement. Un jean va devenir une jupe par exemple.
TDN : Qui sont ces Chèreloques addicted ?
C : Tout d’abord des gens sensibles à la cause environnemental. Mais cela peut être aussi des personnes qui ont du mal à trouver leur taille en magasin. Mais je dirais que sont surtout des gens patients (rire) car il faut compter un mois pour obtenir sa commande.
Et oui, car c’est Christelle qui fait tout, toute seul. D’ailleurs elle n’exclut pas un jour de former quelqu’un pour trouver un peu d’aide. Alors qui sait ce sera peut-être l’une d’entre vous ?
Pour voir la collection c’est par ici : www.cheresloques.fr
Par Anaïs Courrèges
#accessoires #chereloques #créateurs #créations #customisation #mode #vêtements