Hangar : A Cannes, il y a un coté vitrine et assez superficiel

Anthony : Exactement. Nous sommes un groupe très coloré, jeune, à l’aise. On fait un peu tout à l’arrache ; là par exemple notre avion vient à peine d’arriver et on était sur scène un peu en impro.

Tu peux nous dire comment s’est formé ton groupe, dans un hangar ?

Anthony : Oui, c’est ça ! On est tous natifs du Cap Ferret et on s’est rencontrés lors d’ une Fête de la Musique en 2005. On s ‘est très vite trouvés et on a décidé de faire un bout de chemin ensemble. On répétait dans ma cave qui était en fait un hangar d’ où le nom du groupe.

Le festival de Cannes et ses paillettes, c’est nouveau pour vous ?

Romain : Oui et non. L’année dernière on était également présents mais pas dans des lieux aussi huppés que le Martinez. On était plutôt dans les bars le soir à enchaîner les concerts. Mais cela dit c’était très sympa aussi !

L’avenir pour ton groupe, tu le vois comment ?

Anthony : Grand ! (Rires). Je pense qu’on a un créneau intéressant. Je définirai notre style comme du grunge rock, forcément avec le nom du groupe tu me diras ce n’est pas étonnant…On a sorti un premier album éponyme ( Hangar) et on espère en sortir un deuxième cet Hiver.

On s’amuse plus à Cannes qu’au Cap Ferret non ?

Hangar : Non, c’ est pas certain… A Cannes, il y a un côté vitrine et assez superficiel, assez business aussi. Au Cap Ferret, les gens sont plus divers, ils se prennent moins la tête, il y a plus de liberté. Et puis la côte est plus belle, elle a quelque chose de préservé, de naturel alors qu’ici tout est urbain, travaillé…

Parlons un peu actu, Dominique aussi a fait « son festival de Kahn », ça t’inspire quoi ?

Anthony : Bah pas grand chose honnêtement. Lorsqu' »un gros client » comme lui se fait attraper de la sorte, ça me fait quand même peur sur la qualité de notre personnel politique.