Après l’engouement ressenti par beaucoup de monde à l’arrivée du phénomène Facebook, aujourd’hui les utilisateurs sont plus méfiants… On constate que les personnes mettent de moins en moins de photos à caractère privé. Les images peu flatteuses des samedis soirs arrosées, arrivant sur la toile les lundis, se font rares. La polémique autour des droits […]
Après l’engouement ressenti par beaucoup de monde à l’arrivée du phénomène Facebook, aujourd’hui les utilisateurs sont plus méfiants… On constate que les personnes mettent de moins en moins de photos à caractère privé. Les images peu flatteuses des samedis soirs arrosées, arrivant sur la toile les lundis, se font rares.
La polémique autour des droits des images postées a refroidi un grand nombre d’utilisateurs. Un basculement progressif vers une utilisation plus contrôlée s’est mise en place ces dernières années.
Les jeunes de 18-25 ans, considèrent Facebook comme un moyen de communication communautaire et non plus comme un moyen de se mettre en avant. Ils préconisent le partage de vidéos, de musiques et de sites internet.
C’est en cela que Twitter est plus utilisé que Facebook, car il permet le partage d’informations, sans pour autant dévoiler d’infos personnelles. On peut utiliser un pseudo et ne donner aucun renseignements sur nous, tout en distribuant divers news.
Le cas des ados
Cependant les adolescents restent des utilisateurs abusifs de Facebook. Grâce à leurs smartphones (de plus en plus d’ados en ont un, dès l’âge de 13 ans n’est-ce pas les filles ?), ils vont en moyenne dix fois par jour sur leur profil. Sans Facebook, ils ont l’impression de perdre le contact avec l’extérieur.
En effet Facebook est leur premier moyen de communication, après les textos. Et pour de nombreux ados Facebook a été un moyen de s’ouvrir aux autres et de perdre leur timidité ; de se faire de vrais amis.
Pourtant Facebook accentuerait aussi le sentiment de jalousie. On le ressent souvent devant l’écran de l’ordinateur, lorsqu’on découvre que la vie de ses amis est mieux que la nôtre.
Le stress ressenti chez les ados provient aussi de la peur constante de rater un événement important, parce que l’on n’était pas sur Facebook juste à ce moment précis ! Ou encore d’être « dé-friendé », ce qui correspond à la pire humiliation.
La vie virtuelle peut-être trop importante, alors le « moi virtuel » prend toute la place. Dans ce cas, le danger est latente, car on peut finir par rejeter la personne que l’on voit dans le miroir, si elle s’éloigne trop de la personne que l’on s’est créé sur la toile.
Pour éviter cela, il faut être honnête autant sur son profil, que dans la réalité. Si vous mentez sur Facebook, vous devrez continuer de la faire en vrai. Et la vérité vous rattrape toujours.
Les conseils TDN pour ne pas se laisser emporter par la machine Facebook :
D’abord il est impératif de ralentir son utilisation. Si vous sentez que vous n’en êtes pas capable, lancez-vous des défis : ne pas consulter Facebook pendant une journée, laisser son portable chez soi.
Arrêtez de croire tout ce qui est publié sur Facebook. Les gens trichent avec leurs profils, ils s’embellissent et montrent uniquement le positif. Même si leurs profils sont parfaits, cela ne veut pas dire que leurs vies réelles le sont aussi.
Limitez-vous à un statut nouveau par jour. Pas la peine changer votre statut dès qu’un événement nouveau arrive dans la journée. Pensez aussi que de cette façon vous polluez le mur de vos amis, qui peuvent se lasser de tous vos commentaires.
Triez vos amis ! Parmi les 600 amis Facebook que vous collectionnez à qui réellement avez-vous envie de vous adresser ? Si vous ne connaissez presque pas la personne, vous pouvez la retirer de vos amis, la pression redescendra.
Enfin arrêtez de vous faire du mal exprès en allant consulter les profils et les photos qui vont vous faire souffrir. Stop, on ne consulte plus le profil de son ex ! On ne va pas voir les photos de nos amis qui voyagent sous le soleil, quand on est à Paris sous la pluie ! On ne regarde pas les commentaires de la soirée du week-end dernier, qu’on a raté, parce qu’on était malade !
Facebook est un outil de partage et de communication, pas une vitrine virtuelle de votre vie. Laissez de côté l’utilisation abusive et revenez à une utilisation bénéfique, c’est-à-dire contrôlée. Pour pouvoir profiter au mieux de ce site, prenez du recul par rapport à Facebook !
Par Margaux Rousselot de Saint Céran
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