DNArtistic, l’art et la science

Né du mariage entre l’art et la science, DNArtistic ouvre une nouvelle dimension au portrait, offrant désormais la possibilité de posséder un tableau généré à partir de son propre ADN. Ainsi, deux chercheurs à la sensibilité artistique développée ont très vite remarqué le côté esthétique de la représentation visuelle de l’empreinte génétique. Initialement destinée à l’identification d’individus, notamment dans le cadre d’enquêtes judiciaires, elle est maintenant à la source de l’art moderne le plus avant-gardiste.

Vu dans la célèbre série américaine « Les Experts de Miami », le concept a été présenté lors d’un interview avec le Dr. Ivan de Weber co-fondateur de DNArtistic sur la première chaîne télévisée suisse.

L’ADN du client est prélevé à l’aide d’un coton-tige, qu’il passera dans sa bouche. Les cellules buccales ainsi extraites sont envoyées au laboratoire pour permettre l’établissement d’une forme de carte d’identité basée sur l’ADN; le processus scientifique engendrant l’empreinte génétique rend chaque tableau unique et le design plutôt moderne de l’œuvre inspire les virtuoses de l’image, qui lui transmettront son essence artistique.

Les bases scientifiques de l’unicité de cette image sont solides, car les deux docteurs-artistes sont à la base d’Inneova, une jeune société pionnière dans les biotechnologies spécialisée sur le vieillissement via le test génétique prédictif et le stockage de cellules souches. La technologie qu’ils utilisent également via DNApast, leur permet ainsi de proposer aux amateurs de généalogie la détermination de leurs origines en remontant le long de l’ADN et du temps vers les racines les plus ancestrales.

En Novembre 2008, DNArtistic annonce l’entrée de l’ADN dans l’univers de la haute joaillerie: l’empreinte génétique sera représentée sur le bijou et l’ADN intégré en son sein. Il ne manque plus que le futur propriétaire de ce premier bijou à ADN d’exception… Symbole, goût artistique ou pur coup de pub, il nous le fera certainement savoir très prochainement.

Ces toiles et bijoux du 21ème siècle sont un peu comme un concert où l’artiste serait le chef d’orchestre et la partition l’ADN. Le côté scientifique définissant une contrainte selon des critères précis génère paradoxalement une forme de passerelle vers le rêve. Effectivement, il faut savoir qu’en plus de l’image de pureté et d’infini qu’évoque l’ADN, c’est une molécule qui reste stable des centaines d’années. Comme il est proposé à l’acheteur d’intégrer son ADN dans l’objet d’art, on pourrait imaginer le voir renaître dans un futur lointain grâce à des technologies aujourd’hui inexistantes. On ne saurait dire ici, si c’est l’art qui fait rêver la science ou la science qui fait rêver l’art…