Deux trucs malins pour réagir face à l’urgence

L’autre jour, j’ai reçu encore un de ces mails pollueurs de boîte que l’on est sensé refourguer à 10 personnes pour créer une chaîne et ainsi véhiculer une info. D’habitude, ce sont surtout de simples hoaxes ou canulars circulant exclusivement grâce au courrier électronique. Ou alors ce sont des chaînes d’amitié, des promesses de gains ou des messages accompagnés des pires malédictions et menaces en cas de non transfert. Mais cette fois-ci, il s’agit de deux infos utiles et sérieuses et j’ai donc décidé de vous en faire part. D’une part une bonne attitude à adopter pour mieux gérer des situations critiques part, d’autre part, une conduite qui peut contribuer à sauver une vie mise en jeu.
Le numéro « ICE » pour informer les urgences
Les ambulanciers ont remarqué que très souvent lors d’accidents de la route, les blessés ont un téléphone portable sur eux. Toutefois, lors des interventions, on ne sait jamais qui contacter dans ces listes interminables de contacts. Ils ont donc lancé l’idée que chacun d’entre nous rentre dans son répertoire, la personne à contacter en cas d’urgence sous le même pseudonyme. Le pseudonyme international connu est « ICE » (In Case of Emergency). C’est sous ce nom qu’il faut entrer le numéro de la personne à contacter, utilisable par les ambulanciers, la police, les pompiers ou les premiers secours. A noter que lorsque plusieurs personnes doivent être contactées on peut utiliser ICE1, ICE2, ICE3, etc. C’est très facile et rapide à faire, ne coûte rien et peut apporter beaucoup. Pour plus d’infos, rendez-vous sur le site [url= http://www.numero-ice.com]Numero-ice.com[/url].
Comment reconnaître un cas d’Accident Vasculaire Cérébral
Ceci permet de mieux connaître le danger que représente l’AVC ou Accident Vasculaire Cérébral. C’est une procédure que l’on apprend en formation de secourisme ou dans les stages de sensibilisation aux gestes de santé (par exemple quand un proche a eu ou risque un problème cardiaque). On commence généralement par donner un exemple édifiant : « lors d’un barbecue, Julie trébuche et fait une chute. Elle affirme aux autres invités qu’elle va bien. Les amis l’aident à s’asseoir et lui apportent une nouvelle assiette. Même si elle a l’air un peu secouée, Julie profite joyeusement du reste de l’après-midi… Plus tard le mari de Julie téléphone à tous leurs amis pour dire que sa femme a été transportée à l’hôpital… Julie meurt à 18h. Elle avait eu un Accident Vasculaire Cérébral lors du barbecue. Si les personnes présentes avaient été en mesure d’identifier les signes d’un tel accident, Julie aurait pu être sauvée ». Voilà pour la petite histoire mais malheureusement ce genre de scénario peut réellement arriver. On peut également confondre les signes d’une crise cardiaque avec un comportement d’ébriété (démarche titubante, propos incohérents). Les neurologues estiment que s’ils peuvent atteindre une victime d’AVC dans les trois heures, il peut renverser entièrement les effets de la crise. Il affirme que le plus difficile est que l’AVC soit identifié, diagnostiqué et que le patient soit vu en moins de trois heures par un médecin. Voici donc les points essentiels pour reconnaître les symptômes d’un AVC : il suffit de poser trois questions très simples à la personne en crise :
1. on lui demande de SOURIRE
2. on lui demander de lever LES DEUX BRAS
3. on lui demander de PRONONCER UNE PHRASE TRES SIMPLE (comme par exemple : « il fait beau aujourd’hui »)