Des religieuses participant à un concours de beauté, ça vous semble étrange ? Peut-être même un peu choquant ? C’est pourtant l’idée qui a récemment germé dans l’esprit d’un prêtre du sud de l’Italie, le père Antonio Rungi, qui a décidé de lancer le premier concours de beauté pour nonnes sur Internet . Ou plutôt, […]
Des religieuses participant à un concours de beauté, ça vous semble étrange ? Peut-être même un peu choquant ? C’est pourtant l’idée qui a récemment germé dans l’esprit d’un prêtre du sud de l’Italie, le père Antonio Rungi, qui a décidé de lancer le premier concours de beauté pour nonnes sur Internet .
Ou plutôt, avait décidé. Car devant le tollé qu’a suscité son initiative dès son annonce dans le quotidien italien Il Corriere della Sera , le père Rungi a dû renoncer à poursuivre son projet
. Celui-ci lui avait été inspiré par le fait que de nombreuses religieuses, notamment celles qui viennent d’Amérique latine, sont de véritables beautés : les dévoiler à travers un tel concours lui apparaissait donc comme un moyen de casser l’image traditionnelle de la « bonne soeur », celle d’une femme austère et triste, forcément laide . Les participantes devaient envoyer leur photo sur le site du père Rungi afin que les internautes puissent voter et élire la plus jolie d’entre elles. Le prêtre avait même espéré pouvoir un jour organiser un véritable concours en live, peut-être en même temps que celui de Miss Italie !
En ce qui concerne les religieuses, Antonio Rungi assure n’avoir eu que des échos positifs de leur part et s’attendait d’ailleurs à recevoir des centaines de candidatures . Pour lui, « les soeurs sont avant tout des femmes et la beauté est un don de Dieu. Ce concours [aurait été] une façon de démontrer qu’il n’existe pas que la beauté que l’on montre à la télévision mais aussi un charme plus pudique, qui provient du coeur et de l’âme ».
Et c’est justement ce qui fait tout le débat : les religieuses sont-elle des femmes comme les autres? Peuvent-elles s’exposer de la sorte ? Car il ne faut pas oublier qu’en entrant dans les ordres, elles renoncent à tout artifice (comme le maquillage, par exemple) et à toute vanité, autrement dit elles ne sont plus censées se préoccuper de leur apparence physique.
D’un autre côte, fallait-il pour autant s’offusquer d’un inoffensif petit concours de beauté ? Personnellement, je ne pense pas qu’il y ait eu là de quoi déchaîner tous les feux de l’Enfer… Moi en tout cas, ça ne me choque pas ! Et vous ?
Par Caroline Salvetti
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