Cosmétiques et femmes enceintes : quelques précisions

La FEBEA (Fédération des Entreprises de la Beauté), organisme à caractère non lucratif, est le Syndicat professionnel des entreprises cosmétiques (parfumerie, cosmétiques, produits d’hygiène, de toilette, produits capillaires) et rassemble près de 300 entreprises, qui représentent plus de 97 % du chiffre d’affaires du secteur. Aussi, nous avons souhaité relayer leur communiqué du 25 novembre dernier suite à la récente mise en cause des cosmétiques en liaison soit avec la fertilité masculine soit avec la grossesse. Il s’agit en fait de questions extrêmement complexes, que l’industrie étudie avec rigueur et ce depuis plusieurs années. Toutefois, des inexactitudes ont été exprimées, notamment en ce qui concerne les ingrédients utilisés :
Ainsi l’industrie cosmétique n’utilise-t-elle pas de bisphénol A. De même n’utilise-t-elle qu’un seul phtalate : le diethylphtalate (DEP), lequel n’est pas un perturbateur endocrinien. En ce qui concerne ces conservateurs que sont les parabènes, seuls 4 parabènes sont autorisés en cosmétique : le méthyl-, l’éthyl-, le propyl-, et le butyl-parabènes. Il est formellement établi que les deux premiers ne sont pas des perturbateurs endocriniens. Le propyl- et le butyl-parabènes ont quant à eux fait l’objet de controverses, mais des données récentes montrent qu’ils n’ont d’effets ni sur les concentrations hormonales ni sur les organes de la reproduction chez le mâle. Pour mémoire, ces conservateurs sont autorisés à usage alimentaire, et ce à des concentrations très largement supérieures à leur usage en cosmétique.