Conseils avant de s’inscrire à une première course

C’est toujours le grand stress pour beaucoup de femmes, le foutu premier dossard qui contrairement à ce que son nom indique ne se met pas dans le dos mais bien en évidence sur son ventre ! Il nous replonge parfois des années en arrière, lorsque vous étiez en 4ème pour le cross de l’école à vous demander ce que vous aviez bien pu faire dans une vie antérieure pour mériter ça… Enfin là plus moyen de reculer, il faut sauter dans la cour des grands, dans la cour de ceux qui courent et qui ne trottinent pas gentiment le nez au vent.

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Avant toute chose, si ce n’est pas encore fait, il faut bien choisir sa course, surtout pour une première. Evidemment, spontanément, nous les filles on a tendance à aller vers une course féminine mais je vous rassure, les garçons ne mordent pas non plus ! Ils crachent un peu, sentent mauvais, mais bon on s’y fait.

Comment choisir votre première fois ?

• Evitez de choisir une course éloignée de chez vous, pour limiter la fatigue du déplacement ou alors choisissez un lieu que vous connaissez bien. C’est toujours du stress en moins.
• Privilégier une première une course qui a fait ses preuves. Deux débutants, l’organisateur et vous… ça fait beaucoup ! 
• Une course avec beaucoup de monde est aussi synonyme d’embouteillages au départ, d’attente avant et après, il faut en avoir conscience et être prête à l’accepter. Alors si vous pouvez embarquer une copine avec vous ce sera un bon moyen de faire passer le temps.

Départ de la Parisienne

• Pour la distance, on reste raisonnable ! Ok votre rêve secret c’est peut-être un marathon mais on commence par un 10km quand même ! Cette remarque est valable aussi pour le terrain choisi… Le trail c’est à la mode mais ça ne s’improvise pas de courir en montagne du jour au lendemain lorsqu’on habite la Beauce !

Pour que le jour J soit parfait !

• Si on peut, on repère le parcours réellement ou virtuellement histoire de l’avoir en tête, avec ses difficultés mais aussi ses points de repère. Pour le jour J ça peut sacrément aider de savoir qu’après la boulangerie rouge, il reste 5 min à peine.
• L’organisation plutôt que la précipitation ! On prépare ses affaires la veille (voir le listing préparé par nos soins pour vous aider)
• La veille au soir on évite de se coucher tard, même si on est excitée comme une puce, on évite de vider le mini bar aussi… La bière, c’est après la course, pas avant !
• Pas la peine de vider un paquet de pates au diner, il faut savoir rester raisonnable là aussi. Une assiette de pates avec ou sans gluten (là c’est vous qui voyez !), un peu de sauce tomate, un peu de parmesan, c’est parfait. Une compote, une tisane et au lit !
• Le petit déjeuner doit se prendre au moins 2 heures avant, si ce n’est pas 3 pour les plus sensibles. Il reste la solution des « gatosports » pour les lève-tard, qui se mangent une heure avant sans problème. On reste sinon sur un petit déjeuner classique. Et non on ne part pas avec juste un café dans le ventre !

La Color Run, la course de la bonne humeur

Mais surtout, relax, vous ne serez pas la dernière ! Et même si c’était le cas, ce n’est pas grave. Vous êtes finisheuse, le reste on s’en fout non ? On n’oublie jamais sa première course… Comme on n’oublie jamais sa première fois. Et oui vous avez le droit de vous balader avec votre médaille autour du cou toute la journée, vous l’avez bien mérité ! Et même le lundi à la machine à café d’ailleurs.

Et si vous avez besoin de conseils ou d'un entrainement, retrouvez Christophe Ruelle au salon du Running. L'expert sport de Trucs De Nana sera au rendez-vous pour des cours de sophrologie et d'initiation au running. Toutes les infos et reservation sur notre partenaire ZippyGuide !

Merci à Cécile Bertin pour ses conseils, une sportive au CV running impressionant : Plus de 35 marathons donc celui de l'Antarctique ! – Membre du Seven Continents Club, le club de ceux qui ont couru sur les 7 continents (oui il y en a 5 officiellement mais ils ont rajouté l'Amérique du Sud et les pingouins pour le fun !) – Finisheuse de plusieurs ultras donc les 100km de Millau, le marathon des sables (2 fois), l'UTMB (2 fois), etc… – Membre du Grand Slam à savoir les coureurs qui ont bouclé 4 courses de 250 km en autonomie alimentaire dans 4 grands déserts du monde en un an à savoir Atacama, Gobi, Sahara et Antarctique. – Et sur la ligne de départ de la Parisienne tous les ans !

Nous, on a déjà commencé par la Parisienne, 6,6 km, avec une équipeTrucs De Nana avec Justine et Marie

L'équipe de face…

De dos

et la Trouvillaise, même distance mais démmarrage dans le sable..avec Marie

Et on y a pris goût, on essaie plus vite, plus loin, comme des courses de 10 km, et même Justine tente un marathon, celui de Paris en avril, son premier marathon.

En fait, il suffit de s'y mettre.