Comment optimiser sa course?

En courant, je parle

Je parle toute seule, moyen. Mais, et c'est souvent une bonne preuve d'oxygénation, parler en courant est bon. Je parle donc je cours bien. Prenez ce temps pour vous retrouver entre copines, à deux avec votre amoureux ou un moment privilégié sportif avec votre maman.

Profitez de ce temps imparti pout tchatcher, discuter, bavasser, discutailler, bref, parler.
Certaines le font même au téléphone, pourquoi pas? Mais les effets ne sont  pas les mêmes. Donc privilégiez la course à plusieurs en parlant en live.

En courant, j'écoute de la musique

Oui, je pars baskets aux pieds et écouteurs sur les oreilles avec la playlist qui vous fera adapter votre rythme au pas de vos efforts mais on peut aussi se faire une playlist découverte et profiter de ce moment pour écouter de nouveaux morceaux, de la musique classique et même chanter.

En courant, j'anticipe le « post course »  

Juste ce que je dois faire après, surtout si vous courez le matin tôt. Je visualise ma journée. Je réfléchis à comment je vais m'habiller, je gagne 3 minutes, je pense à ce que je dois faire, les appels urgents à passer, les courses vitales, zut, je n'ai plus de café…ou si vous courez le soir, que vais-je manger en arrivant? Mais on peut aller plus loin, je pense à ma prochaine session de sports, à mes vacances, à mes recettes…

En courant, je bosse

A l'extrême, pourquoi ne pas donner un RV de boulot, on joint l'utile à l'agréable, (du vécu) mais sans aller jusqu'à là, on peut réfléchir et souvent de bonnes idées émergent et même des décisions s'imposent d'elles-mêmes. il n'y a pas que mon pas qui déroule mais mes idées aussi. On peut également en profiter pour réciter son cours de droit, un texte de théâtre, élaborer une conversation-stratégie avec son boss…

En courant, je réfléchis

Je me concentre sur la course, je me félicite du choix de mes baskets, je visualise ma course comme disent les pros, je fais corps avec le terrain, ça monte, ça descend, je contrôle.

Je me concentre sur autre chose, je médite, genre méditation active et là, je suis en pleine dissociation, mes jambes se concentrent sur mon corps et lui font du bien, je me sculpte, je travaille mon souffle, je gagne en muscles. Et ma tête? Elle pense au bienfait de mon esprit. Mais le risque est qu'on peut aussi avoir des pensées bizarres.

• Ce mec qui arrive a une sale tête, il me fait peur
• Mais qu'est ce que je fous là?
• Et si je meurs là, en plein effort, qui va venir à mon enterrement?
• Si cet inconnu me croise avant l'arbre, je l'aborde. (avouez, on l'a toutes fait ce genre de pari, défi)

Au plus fort de ma réfexion, je ne pense plus à rien: Je fais le vide: Je suis juste bien et cela est juste parfait. J'enchaine les KM comme une automate.(si,si)

En courant, je regarde le paysage

Surtout si je suis en pleine nature, je profite, savoure et m'extasie sur un lever de soleil, un coucher de soleil selon votre curseur,

le ressac de la mer si vous courez sur la plage (dur mais efficace), la beauté de la montagne (dur aussi mais aussi efficace) avec les dénivéles. Le risque, stopper dès que vous voyez un coquillage à ramasser ou des fleurs à cueuillir,  de bons alibis pour s'arrêter et …alors, ai-je envie de dire:),un genre de fractionné!

Vous l'avez compris, on parle d'entrainements, de séances hebdomadaires, quotidiennes?:) on n'est pas dans un esprit courses comme un marathon. Même si au vu des 42 km, on doit avoir toutes ces idées en suivant à un moment ou un autre.

J'ai éliminé, je drague, quoique, courir après les mecs aurait alors toute sa signification:)Bonne course et n' hésitez pas à nous dire ce que vous faites en courant?

BONUS: nos expertes running ont répondu à la question:

Cécile Bertin:

Moi j'écoute des podcasts souvent surtout pour les sorties longues, comme ça je muscle mon cerveau et mes mollets en même temps !