C’est moi ou c’est lui ! Mon chat fait vivre un enfer à mon mec… »
Ecrit par Nellyle 9 janvier 2024
Je me souviens encore du jour où j’ai adopté Monsieur Moustache. Ce petit chaton gris aux yeux malicieux avait immédiatement conquis mon cœur. Il était devenu mon compagnon, mon petit confident à fourrure. J’habitais seule dans un petit appartement douillet et notre routine était simple : des jeux, des câlins et des siestes partagées sur […]
Je me souviens encore du jour où j’ai adopté Monsieur Moustache. Ce petit chaton gris aux yeux malicieux avait immédiatement conquis mon cœur. Il était devenu mon compagnon, mon petit confident à fourrure. J’habitais seule dans un petit appartement douillet et notre routine était simple : des jeux, des câlins et des siestes partagées sur le canapé.
La rencontre avec Théo
Théo est entré dans ma vie un an plus tard, un beau soir d’été. Grand, avec des boucles brunes et un sourire qui vous fait oublier le reste du monde. Nous nous sommes rencontrés lors d’une exposition photo et très vite, nous étions inséparables. Seulement, il y avait un hic : Théo n’était pas un « homme à chats ».
Le premier face-à-face
Je me rappelle leur première rencontre. Théo était assis sur le canapé, essayant de m’impressionner par ses histoires de voyages quand Monsieur Moustache, d’un bond agile, s’est installé sur ses genoux.
« Oh, il… il a beaucoup de poils, dis donc, » avait-il commenté, un sourire crispé aux lèvres.
« Tu vas t’y faire, » avais-je répondu en riant, ignorant les signes avant-coureurs.
La guerre froide
C’était subtil au début. Un pull préféré couvert de poils, des écouteurs mystérieusement mâchouillés, et des réveils nocturnes dues à des miaulements fantaisistes. Théo essayait de rester sport, mais je voyais bien que chaque nouvel « incident » le testait un peu plus.
Un matin, je fus réveillée par un cri. Je me précipitai dans le salon pour découvrir Théo, les yeux écarquillés, fixant son téléphone trempé dans la gamelle d’eau de Monsieur Moustache.
« Mais pourquoi ? Pourquoi il ferait ça ? » balbutiait-il, l’incompréhension totale dans le regard.
Monsieur Moustache, lui, se léchait tranquillement une patte, comme si de rien n’était.
Les jours passaient et la tension montait. Théo venait moins souvent, et quand il venait, il observait Monsieur Moustache comme s’il s’agissait d’un adversaire redoutable. Le chat, de son côté, semblait prendre un malin plaisir à renforcer cette image.
Le dilemme
« C’est moi ou c’est lui, Laurine. Je ne peux plus supporter ton chat ! » m’avait-il lancé un soir, après avoir découvert sa chaussure favorite transformée en griffoir de luxe.
Je me retrouvais face à un choix impossible. Comment choisir entre mon petit compagnon à quatre pattes et l’homme que j’aimais ?
Quelle surprise !
C’est alors que l’impensable s’est produit. Un soir, alors que Théo s’était résigné à passer la nuit, il a eu une crise d’asthme. Entre deux respirations sifflantes, il m’a avoué qu’il était allergique aux chats.
« Pourquoi tu ne me l’as pas dit ? » ai-je crié, paniquée en cherchant son inhalateur.
« Je… Je pensais pouvoir le surmonter, » a-t-il haleté, les yeux rougis par l’effort.
Après cette nuit d’angoisse, nous avons décidé de trouver une solution. Théo a commencé un traitement contre les allergies, et j’ai redoublé d’efforts pour garder l’appartement impeccable. Monsieur Moustache, quant à lui, semblait s’être calmé, comme s’il avait compris que l’enjeu était de taille.
Les mois ont passé et notre vie à trois s’est stabilisée. Théo a appris à apprécier la présence de Monsieur Moustache, et mon chat a même fini par lui accorder quelques ronronnements. Nos soirées se sont transformées en séances de câlins collectifs, et l’appartement a résonné de nouveaux rires. Ouf! Je n’ai pas eu à choisir !