Rencontre avec le groupe GUSH

TDN : Bonjour les garçons ! Même si votre réputation n'est plus à faire, est-ce que vous pouvez parler du groupe et de votre rôle à chacun aux nanas qui vous découvrent ?

Gush : Bonjour TDN, salut les nanas ! Alors nous sommes Xavier, Vincent, Mathieu et Yan, et nous sommes de la même famille. (ndlr : Les frères Xavier et Vincent se sont associés à leurs cousins Mathieu et Yan.) Il n'y a pas vraiment de places définies, car on fonctionne comme un collectif. On compose tous, les instruments tournent.

Vous avez monté le groupe en 2004, il y a 10 ans, que s'est-il passé depuis ?

On a fait beaucoup de dates dans les bars et clubs parisiens à Paris. Ca ne se faisait pas beaucoup encore. Ensuite on est parti jouer un peu en Angleterre pour humer un autre air, et progresser aussi. En rentrant, on a auto-produit 2 EP, et on a été repéré par un producteur qui nous a permis d'enregistrer notre premier album et de faire une tournée merveilleuse. On a cloturé cette tournée de 2 ans au Japon, c'était un très beau voyage.

Parlez-nous de votre album « MIRA » qui sort le 7 Avril ?

On s'est régénéré par rapport au précédent. On est retourné à nos premiers amours, avec des textures plus synthétiques, une production plus grosse.

Vous avez été bercé au rock gamins ?

Un peu de tout ! Il y a tellement de styles musicaux de nos jours, que comme tout le monde on est passé par la pop, mais on a aussi baigné dans l'eurodance, et dans le hip-hop, et c'est quelque chose qui nous a touchés.

A quel moment avez-vous eu envie de monter un groupe ensemble ?

Vers 15-16 ans, on avait déjà des groupes au collège et au lycée, puis notre groupe s'est monté naturellement.

A cette époque, c'est juste une passion ou vous revez d'en faire votre métier ?

Bien sur qu'on en rêve, mais tout le monde nous disait que ce n'était pas possible. Le père de Yan a fait une carrière dans la musique, donc il savait que c'était compliqué. Mais à force de persévérer, on avance.

Comment se passe la vie de groupe ? Comment on gère les tensions, les désaccords ?

Comme une vie de famille ou d'entreprise. Les rapports humains sont parfois compliqués mais on essaie de maintenir un équilibre. En plus du côté professionnel, il y a le côté affectif entre nous, ce qui rend la chose encore plus difficile à gérer. Mais les bons moments sont d'autant plus extraordinaires.

Vous avez fait énormément de scène dans votre carrière, c'est ce que vous préférez ?

On adore la scène, on a besoin de partir en tournée, de faire des concerts, mais on a aussi besoin de rentrer en studio. C'est 2 périodes interdépendantes dont on a besoin à des moments différents.

Parlez-nous du morceau « Siblings », pourquoi est-ce le premier single de l'album ?

Nous on a cru direct à ce morceau pour être le single, et la maison de disque a suivi tout de suite. On trouvait que c'était un bon étendart de notre renouveau artistique par rapport à l'album précédent. Il montre bien le tournant qu'on a pris. Il génère quelque chose d'assez marquant. C'était notre morceau étalon, celui qui nous servait de référence quand on cherchait l'inspiration. Sous une autre forme, nous avions composé ce morceau il y a très longtemps.

Vous partez en tournée cet été ?

Oui, on débute par un concert au Trianon le 21 mai 2014, où des places sont d'ailleurs à gagner sur TDN, puis après on a quelques dates cet été mais ça va vraiment commencer à la rentrée, c'est en cours de préparation. On a passé un an et demi en studio, on a hâte d'aller défendre l'album sur scène maintenant.

Un grand merci au groupe GUSH pour cette interview, et n'oubliez pas de participer au jeu-concours pour gagner des places pour partir à la rencontre de leur univers lors d'un super concert le 21 mai, au Trianon.

Propos recueillis par Marine Maurice