Cette semaine, notre blogueuse cinéphile, Cinemilie, revient sur son coup de coeur et sa déception en matière de ciné. Elle trouve juste et bouleversant Ma vie avec Liberace alors qu'elle peine à croire en la sincérité des Invincibles...
Notre coup de coeur : Ma vie avec Liberace
Avant Elvis, Elton John et Madonna, il y a eu Liberace : pianiste virtuose, artiste exubérant, bête de scène et des plateaux télévisés. Liberace affectionnait la démesure et cultivait l’excès, sur scène et hors scène. Un jour de l’été 1977, le bel et jeune Scott Thorson pénétra dans sa loge et, malgré la différence d’âge et de milieu social, les deux hommes entamèrent une liaison secrète qui allait durer cinq ans. « Ma Vie avec Liberace » narre les coulisses de cette relation orageuse, de leur rencontre au Las Vegas Hilton à leur douloureuse rupture publique.
Remarqué au dernier festival de Cannes mais injustement catalogué « trop gay » aux Etats-Unis et refusé de leurs salles obscures. Ironie du sort! En diffusant directement le dernier bijou de Steven Soderbergh à la télévision, la chaîne HBO connaîtra un record d’audience historique. Ma vie avec Liberace annonce également le dernier de son cinéaste, ajoutant à ce pur moment de cinéma beaucoup de mélancolie.
En se focalisant sur l’histoire d’amour à travers les yeux du jeune amant de Liberace à priori étranger à l’univers kitschissime et clinquant du pianiste, le réalisateur se libère des codes classiques du biopic et privilégie l’ironie au pragmatisme sans jamais tomber dans la transgression. En effet, le film parvient à maintenir une réelle tension dramatique en posant un regard critique sur une Amérique prude et artificieuse durant la fin des années 70 où les homosexuels subissaient la compression.
Si la justesse exceptionnelle et solide du scénario et de la mise en scène contribue grandement à la réussite de cette histoire bouleversante, les performances impressionnantes de Michael Douglas et Matt Damon nous secouent dans tous les sens.
Extravagant, démesuré, magnifique, Ma vie avec Liberace est à l’image de son personnage de quoi faire un pied de nez aux studios Américains…
NOTRE DÉCEPTION : LES INVINCIBLES
L’annonce d’un tournoi international de pétanque organisé par le célèbre Darcy, va bouleverser la vie de Momo, et réveiller ses rêves enfouis par les aléas de la vie: devenir champion et vivre de sa passion. Galvanisé par sa rencontre avec Caroline, Momo va faire la paix avec lui-même et affronter les préjugés. Déclassés, rejetés, cabossés, ils sont devenus : Les Invincibles.
Sur le papier, Les invincibles est la bonne comédie française populaire mais en 2013 la pétanque est-elle un sujet d’actualité qui peut toucher bon nombre d’entre nous? Pas sûr…
Après l’échec cuisant d’Hollywoo avec Florence Foresti et Jamel Debbouze, Frederic Berthe s’attaque au genre franchouillard et met en lumière des joueurs de boules. Un style qui peut se vanter d’avoir vu naître de jolis succès.
Le racisme, les idées reçues et les manigances c’est pas beaux, on le sait. Encore faut-il l’exploiter de manière fine et intelligente… Ici, pas question de ça mais d’une overdose de bons sentiments et de clichés décriés au coeur d’une image pauvre conforme aux reportages télé de l’été et une mise en scène sans saveur et matière.
Seule étoile du film, la présence du monstre Depardieu formidable en ami fidèle nous arrache quelques sourires en se livrant à quelques moments d’autodérision.
La leçon de tolérance vue par Berthe se voulait proche du peuple, on reste incrédule face à cette fresque dont seul le spectateur aura les boules…
Les autres sorties ciné :
* Elle s’en va
d’Emmanuelle Bercot avec Catherine Deneuve et Nemo Schiffman
* Riddick
de David Twohy avec Vin Diesel et Karl Urban
* Les Miller
de Rawson Marshall Thurber avec Jennifer Aniston et Jason Sudeikis
* Blue Jasmine
de Woody Allen avec Cate Blanchett et Alec Baldwin
* Rush
de Ron Howard avec Chris Hemsworth et Daniel Brühl
Par Cinémilie, Blog sur l’actualité du cinéma,
opinion sur le 7ème art, passion, acteur, réalisateur, interview, bande
annonce, césars, oscars, festival de film.
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Chère lectrice,
Ta question me rassure dans ces termes car tu parles de "reprendre conscience " et je n’ai plus confiance…plutôt que dire, je n’ai pas confiance.
Ce qui veut dire que tu as eu confiance en toi et cela est bien. Il te suffit de RE prendre confiance.
Comment ? peut être en analysant ce qui t ‘a fait perdre confiance? une rupture? un problème de boulot? des réflexions malheureuses de personnes autour de toi…
La vie nous apporte des hauts et des bas. Inès de la Fressange a écrit une phrase que j’ aime beaucoup:
Il y a des jours où cela va et des jours où cela va mal et il faut l’accepter.
Avoir confiance en soi, cela passe par se connaitre, s’écouter, connaitre ses points faibles et ses points forts, oser. Pour reprendre confiance, ne te mettrais tu pas des objectifs même mineurs à réussir ? un défi sportif, te concentrer sur l’instant présent, être réaliste et ne pas viser trop haut, regarder les autres , celles qui ont confiance et calquer leur attitude pour toi et celles qui n’ont pas confiance et se demander pourquoi elles n’ont pas confiance, ce qui pourrait t’aider!
Allez, bonne chance et tiens nous au courant. Le temps est un allié, ta confiance va revenir surtout si TOI, tu le décides et c’est le cas vu que tu nous sollicites.