Notre coup de coeur : Le Majordome
Synopsis : L’histoire vraie d’un majordome à la Maison-Blanche, qui fut le témoin privilégié des bouleversements politiques et des grands événements historiques, durant ses trente années de service auprès de sept présidents différents.
Après Precious ou encore le sulfureux Paperboy, Lee Daniels retrace l’histoire vraie de Cecil Gaines, jeune esclave des champs à majordome au service de huit présidents Américains de 1952 à 1986 et revient sur la lutte des Afro-américains et l’éradication du racisme.
Impossible d’être indifférent à la puissance du sujet traité et de son apologie, avec une grande constance le film nous ouvre à la réflexion et nous offre un regard impitoyable sur la cruauté humaine.
Pour faire revivre cette période historique, le cinéaste s’est entouré pour trois fois rien d’un cru formidable de comédiens. En tête de cortège, l’immense Forest Whitaker, Oprah Winfrey est incroyable en femme au foyer alcoolique et David Oyelowo magnétise l’écran.
Malgré une fin trop tire-larmes plombant une oeuvre qui méritait d’avantage, la sincérité du réalisateur à mettre tout son coeur à l’ouvrage pardonne tout…
Notre déception : White House Down
Synopsis : Membre de la police du Capitole, John Cale vient de se voir refuser le job dont il rêvait : assurer la protection du président des États-Unis. Espérant éviter à sa fille une déception lorsqu’il lui apprendra la nouvelle, il l’emmène visiter la Maison-Blanche. C’est à ce moment qu’un groupe paramilitaire lourdement armé attaque le bâtiment. Alors que le gouvernement américain sombre dans le chaos, Cale va tenter de sauver sa fille, le président, et le pays tout entier…
Boum Boum, pluie de cascades, tirs en tout genre, explosions, de quoi nous faire vivre un pur moment ciné popcorn et laisser nos braves cerveaux au repos.
Après 2012, Le jour d’après, Independance day, Roland Emmerich met en scène deux jolis coqs : Channing Tatum et Jamie Foxx dans comment faire péter la maison blanche (une énième fois). C’est marrant, on pourrait presque prédire que les américains vont sauver le monde du mal incurable qui le menace avant même d’avoir vu la fin… Symptôme du Messie, objet d’un fantasme? Passons l’étude sociologique…
Si les deux protagonistes nous arrachent quelques sourires grâce à la teneur en forme de leur duo, le scénario quant à lui se défile, se perd, s’engouffre dans des caricatures et prolifère cette éternelle complaisance.
L’humilité d’un homme peut se mesurer à son auto-dérision. Tentez Monsieur Emmerich, au moins vous pourriez nous amuser…
Les autres sorties ciné :
* Tirez la langue, Mademoisellede Axelle Ropert avec Louise Bourgoin et Cedric Kahn* Ilo Ilode Anthony Chen avec Yann Yann Yeo et Tianwen Chen* Gibraltarde Julien Leclercq avec Gilles Lellouche et Tahar Rahim* Jimmy P.de Arnaud Desplechin avec Benicio Del Toro et Mathieu Almaric* No pain, no gainde Michael Bay avec Mark Wahlberg et Dwayne JohnsonPar Cinémilie, Blog sur l’actualité du cinéma,
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