Rdv ciné : Warm Bodies Renaissance et GI Joe : Conspiration
Ecrit par Emilie Leonle 4 avril 2013
Comme pour chaque rdv ciné du mercredi, la blogueuse cinéphile Emilie nous fait part de ses coups de coeur de la semaine et ses déceptions cinématographiques... Cette semaine, c'est Warm Bodies Renaissance qui a attiré Emilie et GI Joe qui s'est pris un sacré râteau !
WARM BODIES RENAISSANCE
Ces derniers temps, vampires, loups-garous, zombies ont le vent en poupe, mais contrairement à ses camarades, le mort-vivant n'a pas le succès escompté auprès de la gente féminine.
Impossible pour lui de retirer une chemise qui laisserait apparaître des tablettes de chocolat développant l'hypersexualisation des jeunes filles en fleur.
Et si le réalisateur, Jonathan Levine, avait trouver le remède miracle pour ces pauvres petits êtres indésirables?
Suite au passage d'un vilain virus, la population est maintenant divisée en deux parties : d'un côté les zombies et de l'autre les rescapés, ceux qui parlent, mangent, respirent, en somme ceux qui vivent.
R appartient à la première famille, son quotidien c'est celui d'un jeune mort-vivant qui déambule toute la journée dans un aéroport, dans l'attente d'un bout de chair à se mettre sous la dent. Un jour, il fait la rencontre d'une jolie survivante, Julie, en décidant de la sauver. Bien qu'improbable, leur relation va pourtant s'intensifier et provoquer une vraie guerre des clans…
Sur le papier Warm Bodies frôle le gnangnan style mais Jonathan Levine dévie les codes de l'histoire Shakespearienne pour ados grâce à un fabuleux second degrés porté avec humour et sarcasme.
L'idée de confier la narration au personnage principal est aussi farfelue qu'ingénieuse, on devient l'oreille attentive d'un monstre enfermé dans son corps qui becquetterait bien l'un de nous. A moins d'être une jolie blonde prête à lui rappeler à quel point il est bon d'aimer. Le film n'est pas que… En s'interrogeant sur notre place au sein de la société et l'aspect irrationnel des choses, il nous offre un vrai sujet de fond et des questions sur le contrôle psychique et moral, porté par le charme des deux acteurs principaux : Nicolas Hoult et Theresa Palmer.
Et si les zombies nous rappelaient à l'ordre, l'ordre d'être humain…
Voici la bande annonce pour vous donner le sang à la bouche…
Et en Bonus : Les 4 premières minutes du film
GI JOE : CONSPIRATION
Les absents ont toujours torts! Enfin, généralement…
L'équipe du premier opus n'est pas complète et à défaut de leur présence, elle est remplacée par une ribambelle de bombes sexuelles (Adrianna Palicki en tête) et autres bonhommes baraqués.
Je vous l'accorde, les deux premiers épisodes ont ce même point d'ancrage mais force est de reconnaître un certain charme à l'original, celui de la première fois…
Après avoir été trahie et décimée par une organisation terroriste, l’équipe des GI Joe réalise que le gouvernement a été infiltré et que notre monde est au bord de la destruction. Sans alliés, sans renforts et sans personne à qui se fier, Roadblock et ses GI doivent identifier l’ennemi pour tenter de sauver notre civilisation. Ils font alors appel à celui qui a donné son nom à leur corps d’élite : Joe Colton.
Le conformisme d'Hollywood pousse les grosses productions cinématographiques à cultiver la vacuité à condition de nous en mettre plein la vue et que Messieurs et dames se déplacent en masse. Le réalisateur, Jon M. Chu se contente d'un scénario avilissant qui se confronte à la surenchère des scènes d'action.
Qu'arrive-t-il à Bruce? Après le très mauvais Die Hard 5, il semblerait que le cinéma ne pense à lui que pour jouer les gros bras aux répliques douteuses (exit Moonrise Kingdom et Looper).
Trop prétentieux et suffisant contrairement à son prédécesseur, le film résulte de la too much attitude et s'embourbe dans des sentiers battus.
GI Joe ou Comment augmenter la testostérone? En attendant Banco pour les studios ! Ils sont de retour…
Les autres sorties ciné à ne pas manquer :
* The Place Beyond the pines de Derek Cianfrance avec Ryan Gosling et Bradley Cooper
* Jack le chasseur de géants de Bryan Singer avec Nicholas Hoult et Ewan McGregor
* Les amants passagers de Pedro Almodovar avec Javier Camara et Carlos Areces
* Stories we tell de Sarah Polley avec Rebecca Jenkins et Peter Evans
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