La Nana de cet été, c’est Pauline ADO, surfeuse française !
Ecrit par Marie TERRYle 25 août 2011
Pauline Ado est une vraie surfeuse. Pas une qui fait semblant. C'est une surfeuse de grosses vagues, celles qui font peur, celles qu'on redoute... Mais parfois celles qui font envie, surtout quand on voit ces super nanas blondes et bien roulées (et ces mecs canons, ce sera un prochain sujet) surtout si on traine du côté de Biarritz et de la côté basque. On a eu envie de faire un portrait d’une nana bien dans son maillot, une vraie nana d’été !
Née à Hendaye, un 14 février 1991, Pauline surfe sur les vagues depuis l’âge de 8 ans. C’est marrant, à quelques jours, elle naissait sous le signe des poissons… Mais elle est née le jour de l’amour, le jour de la passion ! Et il en faut de la passion pour se lancer du haut de ses 8 ans sur le haut des vagues. Et plus les années passent, plus la passion est présente. Du haut de ses 20 ans, même si les vagues sont plus hautes, bien plus dures.
Pauline surfe tous les jours. Normal, me direz-vous, cela fait partie de l’entrainement d’une sportive de haut niveau. Oui, mais Pauline surfe même en repos, même en vacances, même quand elle n’ est pas obligée de le faire… Vous voyez pourquoi je parle de passion ?
Il faut de la passion pour arriver à un tel niveau mais aussi, travail, persévérance et investissement.
Car moi, j’imagine le surf l’été, eau bleue et sable chaud mais il y a tous les autres jours, eau grise et sable froid.
D’Hendaye, la famille, parents et une sœur plus jeune de 2 ans qui s’adonne elle à l’équitation, déménage à Anglet. « Les spots sont meilleurs » nous dit-elle.
Ses parents l’ont toujours soutenue, aidée et ils la suivent même dans ses déplacements, ses compétitions à l’étranger. Pauline voyage beaucoup et elle aime ça. « J’en profite pour visiter, aller à la rencontre des gens. J’apprécie tout particulièrement l’Australie et son rythme de vie. »
Pauline aime cette vie différente, rythmée au son des vagues qui se cassent sur des rivages lointains. « Je suis enthousiasme de cette vie. Pas de quotidien, faire, défaire et refaire sa valise.
Justement, été oblige, que met-elle dans sa valise ? Outre toutes ses planches Rip Curl, aux doux noms de Round tail, RoundPin tail, Squash tail Et Swallow tail, pour les puristes allez sur son site, elle explique tout.
Elle emporte toujours un livre avec elle. En ce moment, elle s’évade avec le dernier tome de la saga de Catherine Pancol. Puis elle embarque des produits solaires, des produits pour ses cheveux, une crème hydratante Body Shop et des maillots confortables, (qui ne tombent pas!) aux coupes féminines genre 2 pièces avec short, très surf.
Un truc beauté ?
Me protéger avec des crèmes solaires en forte couche, des crèmes opaques, comme le fond de teint solaire opaque d’Avène.
Fashion victim ?
Non, je ne suis pas fanatique de shopping, j’achète quand j’ai des coups de cœur.
Mes tenues de cet été ?
Petites robes, tongs ou short… cela me semble bien tendance, bien dans l’esprit mode TDN et surtout bien portés par Pauline, avec ses jambes fuselées par le surf, ses 4/5 séances entrainement par semaine, et les autres préparations, renforcement musculaire, natation et footing.
Les filles, le sport, le sport, y que cela de vrai pour se sculpter un beau corps !
Évidemment, on ne vise pas de faire partie des 17 meilleures surfeuses mondiales comme Pauline. Ce qu’elle a réussi, elle et on lui dit bravo.
Pour ce faire, on essaie d’en savoir un peu plus sur le surf. Le surf a comme tous les sports ses compétitions, ses qualifications, un jargon qui parle aussi de divisions…
Ce qu’il faut retenir, c’est Pauline qui nous l’explique : « C’est officiel ! Je serai sur le World Tour en 2012 ! Après ma défaite au tour 2 de l’US Open, Laura Enever et Paige Hareb devaient toutes les deux atteindre la finale pour me sortir du top 10. Mais elles se sont retrouvées face à face au tour 2 et Laura l’a emporté. Je suis trop heureuse d’avoir de nouveau le privilège de surfer face aux meilleures l’année prochaine et j’espère que l’année 2012 sera encore plus belle que 2011 ! »
On comprend que sa carrière professionnelle est très bien lancée et qu’elle fait partie des meilleures surfeuses mondiales. Elle a été qualifiée pour être en première division, bref, le must.
Raconte nous le début de cette belle aventure ?
« J’ai décroché ma première victoire à 10 ans. Mon plus beau souvenir en compétition. Après cela, tout s’est enchaîné très vite… Un premier sponsor, RipCurl, trop fière puis d’autres résultats m’ont permis de voyager au Maroc, aux Canaries ou encore en Australie. Une première sélection en Équipe de France Junior m’a poussé à m’impliquer davantage. Et cela a payé puisque j’ai décroché le 14 mai 2006, à l’âge de 15 ans, mon premier titre de championne du monde ISA Junior, donnant ainsi à la France le premier titre mondial de l’histoire du surf.
Dans le but de poursuivre mon double projet « surf et études », j’ai intégré le Pôle France lors de ma rentrée en seconde. Après deux ans au sein du Pôle, j’ai choisi d’effectuer mon année de terminale par correspondance pour pouvoir participer aux grands évènements mondiaux.
Cette formule s’est avérée bonne puisque j’ai obtenu, en Janvier 2009, le titre de championne du monde Junior ASP en Australie et ai également obtenu mon bac S en Juin. »
Et oui, elle n’a pas que les jambes (fuselées, je vous rappelle), elle a la tête…
Et au milieu de toutes ces compétitions ,d’autres rencontres comme durant cet été 2011, la Surf Roxy Pro Biarritz qui a eu lieu mi-juillet, la Swatch Girl Pro en juin à Seignosse…
Swatch est un sponsor de Pauline comme Rip Curl, Vans, Oakley.
« J’adore leurs produits et suis très enthousiasmée par ce sponsor. Il me semble que ma première montre était une Swatch avec laquelle j’ai appris à lire l’heure. C’est assez marrant quand j’y pense, je ne surfais pas encore à l’époque ! »
Nous, on ne compte pas en heures mais en années ! Donc on lui souhaite déjà une belle année 2012, en avance, TDN veut être les premiers à suivre son parcours.
Entre les nanas, quelle est l’ambiance sur tous ces circuits de compet ?
Une bonne, même très bonne ambiance, pas de jalousie. On a plaisir à se voir, à sortir, à dîner ensemble, des belles amitiés se nouent.
Si vous avez suivi le grand journal de Canal en juin, la surfeuse Bethany Hamilton (amputée d’un bras après une attaque de requin), était invitée pour la sortie de son film aux USA, « Soul Surfer » qui retrace sa terrible histoire, a déclaré que Pauline ADO était son amie. Belle preuve d’entente.
Et avec les surfeurs comment ça se passe ?
« Très bonne ambiance aussi, ils nous donnent des conseils que nous prenons avec plaisir. Ils viennent nous voir en compétition quand ils ont fini leurs tours. »
Et les petits copains ?
Elle rit. « S’ils sont surfeurs… pas de problème. Les non surfeurs sont un peu impressionnés. Certains se mettent au surf, histoire de parler surf, les autres préfèrent s’abstenir ! »
Et vous, tentée par le surf ?
Si vous croisez Pauline, dites lui que vous aimeriez bien avoir des conseils, elle le fera avec sa gentillesse et son professionnalisme. Sinon, allez sur www.surfingfrance.com et optez pour la longboard, idéale pour apprendre.
Merci Pauline pour cette sympathique rencontre. Et nous, on va vous suivre et cela va faire des vagues.
Retrouvez Pauline sur son site, Paulineado.fr et sur sa page FB.
Par Marie TERRY
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Magnifique !