Dans l’Amour, il y a l’alchimie et… la chimie. Pas très glamour, la chimie a pourtant une grande responsabilité dans la construction de nos relations amoureuses. Même si ce sont nos émotions et nos sentiments qui guident nos sens, c’est aussi notre corps et l’ensemble de ses hormones qui décident de nos coups de foudre et autres attirances électriques.
Hé oui, nous ne sommes pas les descendants de nos ancêtres par hasard… Comme les animaux, nous obéissons à deux priorités : survivre et assurer la reproduction de notre espèce.
Mais l’Amour, c’est dans les gènes alors ? Voyons voir ce que répondent les scientifiques…
L’attraction fatale
Pour Lucy Vincent, docteur en neurosciences, « tout ce qui se passe dans le corps est chimique : la
digestion, la soif… l’amour aussi ». Nous serions tous programmés pour tomber amoureux !
Les phéromones, hormones qui agissent comme des messagers entre les individus d’une même espèce, seraient par exemple à l’origine de l’attirance physique.
Libérées par la peau, la sueur, la salive, elle informeraient les êtres humains dans notre périmètre de notre disposition à nous reproduire (selon notre compatibilité et notre fertilité).
Être « in love »
S’identifier, ok… Mais qu’est ce qui génère le sentiment amoureux ?
On doit cette explosion de sentiments à la molécule de l’amour : l’ocytocine !
Mais contrairement aux autres, cette hormone n’est pas innée chez les humains : il faut stimuler sa sécrétion. Comment faire ? Grâce aux câlins et aux gestes tendres ! C’est en effet en faisant des caresses, des baisers et des massages à l’autre que l’on réveille son corps et ses récepteurs sensoriels. Par réaction chimique, la production d’ocytocine se met en marche.
Ensuite, un sentiment d’attachement et de dépendance se met en place avec la libération d’endorphine et de dopamine : on est amoureux !
L’amour rend bel et bien aveugle
Il paraît aussi que, lorsque l’on tombe amoureux, les zones du cerveau qui sont associées au sens critique s’éteignent.
Selon le professeur Michel Reynaud, chef du département de psychiatrie de l’hôpital universitaire Paul-Brousse à Paris, cette période d’aveuglement permettait – à l’époque des premiers hommes – de supprimer l’analyse objective de l’autre et d’envisager plus facilement l’acte sexuel.
Ceci associé aux pic de libération des hormones sexuelles (œstrogènes et testostérones) des hommes et des femmes, les chances de faire un enfant étaient grandes et la descendance était assurée.
3 ans… et après ?
Il paraît que les 3 premières années d’amour sont les plus passionnées et qu’ensuite, l’attraction pour l’autre s’amenuise. Ceci est encore une fois expliqué scientifiquement : notre patrimoine génétique a été prévu pour que les parents restent ensemble assez longtemps pour pouvoir assurer le développement de l’enfant jusqu’à son autonomie. Cette période est à peu près de 3 ans. Ensuite, la génétique laisse place au psychique avec la construction d’une autre forme d’attachement liée à la raison…
C’est vrai… La science enlève souvent un peu de magie aux choses de la vie.
Alors gardez foi en l’amour les filles et souvenez vous que les équations n’expliquent pas tout !
Excellente la tenue de skis, je <a href="http://cougars-rencontres.fr/">kiffe</a> surtout la becn cougar!