Retour sur l’immortalisation de Starck au Musée Grévin
Ecrit par Justine Andansonle 21 juin 2010
Philippe Starck, nous ne vous le présentons plus, c’est le designer du 21 ème siècle ! C’est celui qui a démocratisé le design, l’objet moderne « beau, juste et bon« . Vous connaissez ses oeuvres, vous connaissez parfois moins le personnage qui fait le pitre tout le temps et qui ne prend pas grand chose au sérieux. […]
Philippe Starck, nous ne vous le présentons plus, c’est le designer du 21 ème siècle ! C’est celui qui a démocratisé le design, l’objet moderne « beau, juste et bon« . Vous connaissez ses oeuvres, vous connaissez parfois moins le personnage qui fait le pitre tout le temps et qui ne prend pas grand chose au sérieux. Excepté l’art et la création.
C’est mardi soir dernier que « ce penseur de tendances« , ce designer d’exception, « ce cerveau imaginatif« , comme le présente Stéphane Bern, son ami, et membre de l’Academie Grévin, a fait son entrée au Musée Grévin.
Pour la première fois depuis 1882, un designer est enfin immortalisé pour la postérité au Musée Grévin. L’occasion de saluer la carrière fantastique de ce créateur bourré d’imagination et d’idées.
A travers une cérémonie réussie où l’ambiance conviviale régnait ( et où Philippe Starck été tout excité à l’idée de « rencontrer » son double), un film rapide et moderne qui présentait un aperçu de ses centaines de réalisations (de la maison écolo aux accessoires de déco originaux) et le discours élogieux, amical et peu formel de Stéphane Bern, l’ensemble de la carrière de Monsieur Starck a été salué.
Sa statue de cire dévoilée, les applaudissements et les cris du public présent lors de la réception organisée en l’honneur de l’entrée à Grévin de Philippe Starck, était à la hauteur du designer hors du commun. Mais aussi à la hauteur de la réussite de sa statue, réalisée par Eric Saint Chaffray, très ressemblante avec « l’original ». Même tête, même coiffure, même pantalon de cuir noir, même sweat shirt à capuche, même blouson et même 61 ans. Ni l’un ni l’autre ne faisant vraiment cet âge.
Seule différence, mais dont seul Philippe Starck est fautif… le ventre du vrai Philippe parait plus gros que celui de son double ! Starck ayant quelque peu menti sur ses rondeurs. « Je leur ai dit que j’étais gonflé, et que ce n’était pas mon poids de base …« , nous raconte-t-il en montant sur la scène pour à son tour faire un petit discours informel, et plutôt drôle.
Admiratif, il a applaudit la patience et le travail d’orfèvre du sculpteur et des femmes qui ont réalisé sa statue. « C’est un honneur de rentrer à Grévin, et de voir qu’on reconnait mon travail. Cela dit, les pêcheurs du Cap Ferret ont autant sinon plus de talent que moi !«
« Qu’est-ce que ça me fait de me voir en double ? C’est étrange. Il y a vraiment une différence entre l’inerte et le vivant… C’est un petit peu consternant, même franchement inquiétant ! Et d’ailleurs, j’ai aussi un énorme sentiment d’admiration pour les femmes. On est cons nous les hommes, on aime encore les corps… Mais les femmes, elles aiment les cerveaux et au final, elles deviennent folles de… ça ! » ça, son double de cire. D’un air amusé, il a aussi précisé aux journalistes qu’il trouvait son double plus beau que lui, et qu’il avait peur que sa femme le trompe avec sa statue …
Le double en cire de Philippe Starck est à découvrir au plus vite au Musée Grévin, 10 boulevard Montmartre dans le 9ème à Paris.
Par Justine Andanson
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