Certains l’aiment chaud et Marilyn, de Tony Curtis
Ecrit par Justine Andansonle 29 mars 2010
« — Vous avez vu cette fille ?— Ouais, ai-je répondu. Je l’ai vue. Comment aurait-on pu ne pas la remarquer ? Elle était à tomber, avec son chemisier translucide qui laissait entrevoir le soutien-gorge. Tandis qu’elle longeait l’immeuble des scénaristes, des têtes se sont penchées aux fenêtres, dans des positions insensées. Sa beauté donnait […]
« — Vous avez vu cette fille ?— Ouais, ai-je répondu. Je l’ai vue.
Comment aurait-on pu ne pas la remarquer ? Elle était à tomber, avec son chemisier translucide qui laissait entrevoir le soutien-gorge. Tandis qu’elle longeait l’immeuble des scénaristes, des têtes se sont penchées aux fenêtres, dans des positions insensées. Sa beauté donnait l’impression qu’elle était intouchable, mais son sourire laissait entendre le contraire. Nous semblions du même âge, même si j’ai découvert plus tard qu’elle avait une année de moins. Nous étions presque nés le même jour – moi le 3 juin, elle le 1er. »
Lorsque Tony Curtis croise Marilyn pour la première fois, il a 25 ans. Elle 24. Ce sont deux gosses habités par le même espoir : devenir des stars de cinéma. Huit ans après, réunis par Billy Wilder au sommet de son art, leur rêve s’est réalisé au-delà de leur espérance. Et ils sont sur le point de tourner dans une des comédies les plus populaires du monde.
Dans Certains l’aiment chaud et Marilyn, Tony Curtis dévoile les secrets de ce film magique. De la scène où, déguisé en femme, il apprend à marcher sur des talons, à l’écriture du scénario qui s’invente au fur et à mesure du tournage, de la naissance des répliques cultes aux histoires d’amour, les retards de Marilyn et les tensions, les scènes d’anthologie. Il raconte aussi pour la première fois la nature de sa relation très particulière avec la star, mélange de désir et de remords.
Un cahier photo de 90 images dont certaines inédites.
Traduit de l’anglais par David Fauquemberg
En librairie le 1er avril 2010