Pour un monde high-tech vert

La Terre va mal, nous en sommes tous conscients. Tandis que l’homme grandit dans son humanité, notre planète, elle, s’essouffle. Nous avons maintenant pris l’habitude de trier nos déchets et, le prix du pétrole aidant, on laisse de plus en plus souvent la voiture au garage. Mais la menace vient aussi d’autres objets du quotidien, apparemment inoffensifs…

Dans l’optique de la préservation de l’environnement, Greenpeace publie tous les trois mois un classement des plus grandes entreprises high-tech auxquelles une note est attribuée en fonction de la gestion de leurs déchets et de l’intérêt qu’elles portent au problème climatique. Les résultats de cette enquête sont mis à la disposition du public dans une nouvelle édition du guide Pour une high-tech responsable, ouvrage dont la visée est bien sûr de sensibiliser le consommateur aux défauts écologiques de quelques-unes des marques les plus célèbres. Certains achats peuvent en effet coûter cher à la planète…

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Si Sony et Sony Ericsson obtiennent la meilleure note avec 5,1/10 seulement, beaucoup d’entreprises comme Nokia, Toshiba, Dell ou encore Apple n’atteignent pas la moyenne, mais restent malgré tout au-dessus de la barre des 4/10. D’autres, en revanche, sont littéralement dans le rouge. C’est le cas des deux bons derniers, Microsoft (2,2/10) et Nintendo (0,8/10), des marques dont la renommée mondiale se trouve légèrement ternie par ces notes plus que médiocres. C’est sûr, vous ne regarderez plus de la même façon votre ordinateur ou votre nouvelle console de jeux…

Certes Greenpeace dénonce, mais l’organisation lance aussi aux fabricants un défi de taille : « Qui sera le premier à atteindre le vert ? ». La course est lancée…

Pour télécharger le guide, cliquez [url=http://www.greenpeace.org/raw/content/france/press/reports/8e-edition-du-guide-pour-une-h.pdf]ici[/url].

Par Anne-Charlotte B.