Le maquillage et son nouveau règlement

Quand on s’applique notre blush au quotidien, on se dit qu’on a bien fait de ne pas chipoter sur le prix parce qu’au moins, on sait qu’il est de bonne qualité. Et si nous, on juge cette qualité sur le fait qu’il va bien tenir tout au long de la journée, ou parce qu’il n’abimera pas notre peau sensible, il existe des juges bien plus exigeants.
Pour que le produits soit commercialisé, il doit répondre à un certain nombre de normes de sécurité, selon un règlement très strict. Le 24 Mars dernier, ses règles ont été réévaluées pour une garantie renforcée.
Il existait depuis 1976 ce qu’on appelait une Directive Cosmétique qui avait été réactualisée à plusieurs reprises. Cette fois-ci, c’est peut-être la bonne puisque c’est le Parlement Européen (rien que ça !) qui a adopté ce nouveau règlement cosmétiques. Et Parlement Européen oblige, les 27 états membres devront se plier aux nouvelles exigences.
On note trois changements principaux. Entre autre, les outils de contrôle du marché seront améliorés. Le fabriquant devra désormais avertir la Commission européenne dès qu’il mettra un produit sur le marché, afin que les autorités de contrôle de chaque Etat membre surveille de plus près tout produit commercialisé. Une base de donnée sera aussi créée pour constater les effets indésirables. Et la dernière innovation sera l’information de la présence de nanomatériaux, qui sont considérés comme néfastes pour l’environnement. Six mois avant la mise sur le marché du produit contenant des nanomatériaux, le fabriquant devra en informer la Commission Européenne qui pourra demander l’avis d’un comité d’experts.
Le Règlement des Cosmétiques entrera intégralement en application d’ici quelques années. Jusque là, on continue à faire bien attention à ce qu’on achète…