Pour le moment, Jules est plutôt satisfait de ses rapports sexuels. Oui mais si ce n’était QUE pour le moment ? Que seront advenues nos relations sexuelles en 2050 ? Le monde pourrait bien basculer vers un autre type de sexualité, bien plus … mécanique. D’après David Levy, chercheur britannique en intelligence artificielle, nous allons […]
Pour le moment, Jules est plutôt satisfait de ses rapports sexuels. Oui mais si ce n’était QUE pour le moment ? Que seront advenues nos relations sexuelles en 2050 ? Le monde pourrait bien basculer vers un autre type de sexualité, bien plus … mécanique. D’après David Levy, chercheur britannique en intelligence artificielle, nous allons oublier la chair humaine au profit de la robotique.
La thèse de ce cher Monsieur tient en un point très simple, en 2050 les robots nous ressembleront tellement qu’il sera pratiquement impossible de les distinguer avec le commun des mortels. Si aujourd’hui les robots ne sont que de vulgaires boîtes de conserves à 1 milliards d’euros capable de nous servir un café, demain ils seront de vrais individus pouvant, mécaniquement, générer des émotions.
Un scénario de science fiction qui fait froid dans le dos, même si certains de nos concitoyens mâles se sont déjà tournés vers l’artificiel pour satisfaire leur libido. Et il faut dire que nous, les nanas, aussi. Comment ? Vous ne comprenez pas ? Oui, ces petits gadgets qui vous font tant sourire, les sex-toys, super modes, super tendances, super hmmmm.
Ne serait-ce pas laisser la mécanique supplanter Jules ? Et bien les hommes ont eux aussi leurs jouets, plus « vivants », plus flippants aussi, je vous présente la love dolls !
Le temps des vulgaires poupées gonflables est révolu, depuis plusieurs années certaines entreprises comme Mechadoll en France propose des femmes en silicone grandeur nature et poids réel. Beurk vous dîtes ? 1m67 pour 50 kilos, une poitrine 95 C et une petite voix qui gémit dès que vous la caressez, voilà ce qu’on peut trouver en surfant sur les sites internet de ces entreprises. Le prix d’une femme muette et soumise ? Cela varie de 3000 à 10 000 euros.
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Pour le moment ce phénomène est assez restreint néanmoins il est intéressant de s’attarder sur la clientèle de ce marché sexuel artificiel. La plupart du temps, ce sont des célibataires en manque de câlins et aux poches blindées qui décident de s’offrir une Leeloo ou une Brigitte ; mais pas seulement. Des couples voulant relancer leur libido ou ceux attirés et effrayés par les plans à trois se lancent également dans cette folle liaison. Comme pour l’effet tamagotchi, la poupée est intégrée à la famille à un tel point que le sexe se transforme en émotion. Vous avez dit bizarre ?
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Plus sérieusement, Monsieur David Levy a peut être raison, dans un monde où le « safe sex » est de mise, où il faut aller toujours plus vite, où l’on ne fait que consommer sans profiter, la robotique pourrait bien s’étendre très rapidement à notre quotidien, même le plus secret. Au fait, coucher avec Leeloo, c’est tromper ???
Par Belinda Kheddouche
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