« J’ai envie de vivre comme Xavier. Mais oui vous savez, ce mec de l’Auberge Espagnol, j’ai envie de coloc’, de fou rire, de soirées bien arrosées, de vivre ma jeunesse à fond. Qui n’a pas envie de voir sa vie évoluer comme celles de ses bons vieux Friend’s ? Qui préfère la solitude d’une vieille […]
« J’ai envie de vivre comme Xavier. Mais oui vous savez, ce mec de l’Auberge Espagnol, j’ai envie de coloc’, de fou rire, de soirées bien arrosées, de vivre ma jeunesse à fond. Qui n’a pas envie de voir sa vie évoluer comme celles de ses bons vieux Friend’s ? Qui préfère la solitude d’une vieille chambre à un appart’ de rêve peuplé de potes ? Certainement pas moi, je veux du fun, je veux payer moins cher mon loyer, je veux partager un bout de vie avec de parfaits inconnus ! C’est décidé je me lance, je teste la coloc « . La réalité est-elle aussi cool ? TDN a rencontré un ex coloc’, Benoit, qui a bien voulu nous raconter son quotidien durant une année universitaire.
A 20 ans on pense plus à s’éclater qu’à vivre bien à l’abri du besoin. Alors on dilapide l’argent de papa dans un appart’, on vit de soirées en soirées, d’amis en amis. Jusqu’à ce que les études ne suivent plus, que le logement devienne trop cher, que le quotidien se transforme en ennui. C’est de là que souvent part l’idée de s’engager dans une colocation avec un ami. Pour Benoit c’était une simple envie d’essayer autre chose, de ne pas être seul. Mais attention, « il était hors de question que je sois le coloc’ d’un parfait inconnu. J’ai besoin de connaître la personne. Avec mon pote on ne se connaissait que depuis un an mais on savait que nos caractères colleraient ».
Sortir avec des potes c’est toujours génial, mais vivre avec l’un d’eux 24/24 c’est tout autre chose. On voit l’autre sous un nouveau jour, on découvre des qualités mais également des défauts cachés. Avant de vous mettre à penser à la colocation, il faut bien se demander ce que vous pourrez supporter. Pensez d’abord aux points négatifs plutôt que positifs. Par exemple avec quelqu’un de sociable et fêtard, votre appartement sera sûrement le lieu de nombreuses soirées, est-ce que vous le supporterez ? Au contraire une personne plus posée et sérieuse cherchera de la solitude et du calme chez soi, en êtes-vous capable ? « Être en colocation cela revient à peu près à vivre en couple. Les colocataires doivent être prêts à faire certaines concessions. Il faut instaurer des règles simples afin de vivre de façon harmonieuse ensemble ». Pour Benoit tout s’est passé très simplement, « la chance de tomber sur quelqu’un qui était vraiment comme moi ». « On a su s’imposer des consignes à respecter sur le ménage, la vaisselle ou encore la cuisine. Pour le reste tout se faisait naturellement. Le fait d’avoir deux chambres étaient également d’un grand secours ». Le besoin d’intimité est un facteur essentiel pour que l’entente entre colocataire soit parfaite. « On pouvait recevoir nos copines sans pour autant ennuyer l’autre. C’était essentiel ».
Le même appart’, les mêmes amis, les mêmes dépenses, la colocation c’est le partage absolu. « Au départ on partageait toutes les dépenses. Loyer, course, internet, téléphone, gaz, on divisait par deux. Lorsqu’on mangeait dehors on payait chacun notre tour ». Un partage réussi pour les deux compères … Pourtant, les sites de colocation mettent en garde : « les bons comptes font les bons amis ». « C’était totalement différent pour nous, si l’un d’entre nous avait un problème d’argent durant le mois on payait sa part. Je pense que cela aurait été différent avec un parfait inconnu ».
En fait pour réussir une colocation la formule magique est très simple : « trouver la personne qui nous ressemble, établir dès le départ un ensemble de règles à respecter et avoir son petit coin d’intimité, son jardin secret ».
Par Belinda Kheddouche
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