amour

Chronique de Vénus #28 « Dans une autre vie »

Ecrit par Justine Andanson
le 1 juin 2010

25 ans. Un quart de siècle. Des milliers de jours vécus. Et encore beaucoup à vivre. Je l’espère. Ça en fait des souvenirs, des émotions, des moments intenses, des instants révélateurs. Mais aussi des blessures, des déceptions, des coups durs et des pleurs. On appelle ça la vie. Notre destin. Si par pur et simple […]

25 ans. Un quart de siècle. Des milliers de jours vécus. Et encore beaucoup à vivre. Je l’espère. Ça en fait des souvenirs, des émotions, des moments intenses, des instants révélateurs. Mais aussi des blessures, des déceptions, des coups durs et des pleurs. On appelle ça la vie. Notre destin.
Si par pur et simple hasard, une petit fée me proposait de changer de vie, d’en choisir une autre, dans laquelle je serais ce que j’ai toujours voulu être ; voilà ce que je lui répondrais : une expression d’origine hébraïque « Min Achamaïm ». Ce qui veut dire, rien n’arrive au hasard. Tout à une raison. Je ne changerais pas les grandes lignes de ma vie car c’est décidé, tel est ma destinée. Cependant et évidemment sur le ton de la rigolade, dans une autre vie, j’aurais été un grande grande grande comédienne ou chanteuse, bien que je n’aime pas que l’on ait le regarde fixé sur moi et que l’on m’analyse, j’aurais aimé naitre avec un don artistique et le travailler. Le faire évoluer. J’aurais été comme dirais-je … Une starlette anorexique ? Non, juste mince. Bien mince …

Je volerais sur le tapis d’Aladin et je me télétransporterais grâce aux cours de ma Sorcière bien aimée ! Je n’oublierais jamais les beaux moments et l’amour que l’on m’a apporté. Je garderais aussi en mémoire toutes les bonnes actions et les réussites de ma vie ! Je deviendrais présidente du monde, assistés de … tous et j’instaurerais de nouvelles lois pour faire sorte que l’argent n’existe pas mais que l’on monnaie en nature, c’est-à-dire en bisous et en papouilles ! Je serais une grande biologiste et j’inventerais une molécule qui nous permettrait à nous les filles, gourmandes de manger des crumbles et des chocolats noir sans jamais grossir ! Je rêve vraiment là !

Et pour voir le verre à moitié plein, pour rien au monde, même pas une autre rive je changerai ce moment qui définit selon moi l’amour : « …un petit brun typé et une blonde encore presque enfants dansent dans un couloir de l’hôtel Royal à Deauville. C’était sur la chanson : Unchained Melody du film Ghost. Ils pleurent. D’amour. C’était juste « Magique ». Et puis, jamais je n’oublierai cette fois où j’ai pleuré en faisant l’amour. D’émotion. Et ce 25 janvier 2003…ce samedi matin lorsque j’ai reçu la lettre qui officialisait mon permis !
Plus récemment, je me rappelle de CE moment où j’ai tant admiré un autre homme que mon premier amour. Et le poste que l’on m’a offert dans ce magazine dont je rêvais tant !
Je me rappellerai toujours de cette période, là, tout de suite, où j’apprends à vivre seule, en faisant CE QUE J’AIME, en choisissant qui je côtoie et surtout en assumant ma personnalité !

Concernant le passé, je devais être un labrador pour ma fidélité et l’amour que je porte aux gens importants. Ou une reine Egyptienne aussi à cause de mes grands airs parfois et de mon autorité !

Quand tout s’arrêtera, je voudrais être psy, parce que je n’ai pas eu le courage de l’être dans cette vie là. Et puis… je serais un peu voyante aussi à mes heures perdues. Depuis que j’en ai rencontré une et qu’elle m’a dit qu’elle se sentait en « osmose » avec moi, je les chevilles qui enflent !

« Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir » Théocrite
« Que serait la vie sans l’imparfait du subjonctif ? » Alexandre Vialatte

Par Venus Tic ou (Venus Teak ?)
A contacter sur [email protected]

Dans une autre vie, au théâtre, Emmanuel Vacca

Sur un air de conte d’enfant, ambiance Alice Au Pays des Merveilles, le comédien retrace la vie de son moi sur scène : Victor Paillet. Avec humour et vivacité, délicatesse et originalité.Simple représentant en chaussettes à coussinets antidérapants. Victoire Paillet va se voir proposé la chance de sa vie : changer ! Devenir un autre. Emmanuel Vacca n’est autre que l’ancien assistant du mime Marceau et joue, chante, et mime. Il rebondit sur les imprévus de scène et se sort de toutes les situations avec aplomb. Le fond est simple, la forme est « multiple » et lui est très généreux.

Une autre vie
Théâtre du Ranelagh
5, rue des Vignes – 75016 Paris
Tel : 01.42.88.64.44
De 10 à 26 euros

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