chronique

Chronique de Vénus #27

Ecrit par Justine Andanson
le 1 juin 2010

Tout va bien. Le boulot, mon mec, mon corps, tout quoi ! Voici le dicton préféré de tous ces êtres qui se croient inatteignables ! Ces hommes et ces femmes parfaites, autant dire, des extraterrestres … qui vous diront qu’il faut tout faire pour garder ses repères et donc un certain équilibre. Ces mêmes personnes […]

Tout va bien. Le boulot, mon mec, mon corps, tout quoi ! Voici le dicton préféré de tous ces êtres qui se croient inatteignables !

Ces hommes et ces femmes parfaites, autant dire, des extraterrestres … qui vous diront qu’il faut tout faire pour garder ses repères et donc un certain équilibre. Ces mêmes personnes croiront avoir toujours raison et n’évolueront jamais. Pourquoi ? Par manque de maturité ? Non. Simplement parce que le fait de ne jamais se remettre en question ferme des portes ! Oui, il faut s’en poser des questions, ces questions auxquelles souvent, il n’y pas de réponse, mais qui font qu’on trouve notre chemin parfois, ou des voies qui nous aiguillent.
Il faut douter, penser, et apprendre. Pour cela, il faut donc se tromper. Nous ne sommes pas tous des « supers gagnants » !

Les faiblesses, les angoisses, les contres-temps, les chagrins, les blessures de la vie, on planque tout ça comme on peut. Tout ça plutôt que de passer pour une « looseuse », une moins que rien. Alors on se crée un masque, une couverture. Et on s’en sert tous les jours. Au début, on agit de la sorte avec les relations professionnelles. En grandissant, on s’aperçoit qu’il faut adopter cette attitude avec nos proches également. La tolérance 0 n’existe pas ! Même en amour ! Alors, on ne dit pas tout et puis on ne dit pas ce qu’il y a à dire… bref tout n’est pas clair !

On ne se connait pas. Je veux dire, on se côtoie, on s’apprivoise, on s’analyse, on s’aime, se hait, se réconcilie et se « devine » mais sait-on vraiment qui est l’autre ? Nous vivons avec le fantasme constamment présent de nous « achever », de nous réaliser pleinement et de réaliser nos rêves. Pour arriver à atteindre ces objectifs, il faut passer par des chemins semés d’embuche. Lors de ces étapes, le corps et l’esprit seront mis à rude épreuve. .

Nos failles font partie de notre personnalité et lorsqu’elles sont sur exposées, notre fragilité ressort. Pathétique pour certains ! Oui, la fragilité peut être perçue comme une faiblesse. Oui, le fait de souvent pleurer, d’être attristé et de se remettre en question peut être mal vu !

On m’a souvent, très souvent reprochée d’être trop vraie et donc de trop parler mais je suis simplement honnête, alors parfois oui, ça fait mal. Cela me fait mal et ça ennuie certaines personnes d’entendre des vérités mais la vérité sort de la bouche des enfants et des « anormaux » ( anor..quoi ?!) !

Et puis nous vivons dans une société de la performance ou le super héros prime et rafle toute la mise ! Etre un super héros n’est pas la clé du bonheur ! La vulnérabilité, est une forme de sagesse et une force pour l’avenir. Que serait donc le monde sans fragilité ?

« Dureté et rigidité sont compagnons de la mort. Fragilité et souplesse sont compagnons de la vie » Lao-Tseu

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Par Venus Tic ou (Venus Teak ?)
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