Pauline Paris, un talent à part de la chanson française

Ce qui frappe le plus chez elle, c’est sa LIBERTÉ : Pauline Paris ne se cantonne pas dans un genre. Au contraire, elle cisèle ses mélodies sur des musiques allant de la bossa au blues en passant par le jazz, le rock, le reggae, le disco ou la typique chanson française . Elle possède aussi une véritable plume, d’une étonnante maturité. Poignants, gais, amers ou légers, ses textes vous font voyager sur toute la gamme des émotions. Parmi ses influences : Brel, Piaf, Billy Holiday, Jobim, Paris Combo, Pink Martini, Rita Mitsouko…

A huit ans, elle commence par étudier le violoncelle au conservatoire. A quatorze, elle touche sa première guitare et se met immédiatement à composer. A seize, lors d’un concert au lycée, elle chante un poème de Verlaine qu’elle a mis en musique et obtient sa première salve d’applaudissements. En 2004, elle suit les cours de chant de Julia Pelaez (Le Coach) et se fait remarquer par Jacques Panis alors directeur commercial de XIII Bis Records qui devient son éditeur (Quart de Lune). En 2006, elle enregistre son premier album « Sans sucre s’il vous plaît », une carte de visite qui va lui permettre de multiplier le nombre de ses concerts à Paris et en province : Sentier de Halles, La Reine Blanche, L’Entrepot, La Balle au Bond, La Java, La Bellevilloise, Théâtre Essaion, Le Lapin Agile, Les Trois Mailletz, Le Café de Paris, L’Ogresse, L’Abracadabar, Le Cabanier (Nantes), l’Escale (Migennes), le Tot ou t’Art (Boulogne s/mer), Les Beaux Dimanches (Brest)… A ce jour, elle a donné près de 300 concerts.

En 2007, elle forme le trio qui l’accompagne aujourd’hui sur scène et en studio avec Rafaël Leroy, basse, contrebasse (Sleepin’ Mush – Ska Rock – Cantinero – Americana – La Clim – Chanson) et Hector Gomez, batterie, percussions (Ilene Barnes, Barbara Luna, Minino Garay…).

Ce « titi parisien » sortira fin septembre « Le Grand jeu », son deuxième album, qui sera présenté sur scène à Nantes (le Cabanier 24 et 25 avril), à Boulogne sur Mer (Tot ou t’Art 2 mai) et à Paris sur la péniche La Balle au Bond entre le 4 juin et le 12 juillet et qui sera dans les bacs courant septembre 2009. Ce sera l’occasion rêvée de découvrir cette grande artiste de scène qui nous présente aussi en vidéo les coulisses de l’enregistrement de son future album Le Grand Jeu.
Dans le fond du décor, un silence, un bistrot, une bière… Rumeur de cette Mademoiselle de Machin-Chouette. Et puis la patronne qui dit : “Ici c’est chez moi!” Ici, c’est chez elle, Pauline Paris! Tout et partout, tout est chez elle. Un sourire, un banc, une nuit, un bec de gaz, une Pauline perdue, seule et si nombreuse tout à la fois. Toute à la fois, seule. Cet amour qu’elle pratique seule, toujours, avec passion, “seule peut-être mais peinarde”, libre ! Son unique défaut : la Liberté. Nul ne peut entendre cette liberté-là, sans pleurer, sans rire de ces larmes-là, Pauline rigole en pleurant. Pauline a cet avantage-là de s’en foutre de tout, avec ce qu’on a à dire du talent brut.