Mardi 19 mai, William Baldé participait à « la diversité en fête », un concert organisé à la maison de l’UNESCO, réunissant des artistes de tous horizons. C’est décontracté, dans sa loge, juste avant de monter sur scène qu’il accepte de répondre à ces quelques questions.Pourquoi avoir participé au festival international de la diversité culturelle […]
Mardi 19 mai, William Baldé participait à « la diversité en fête », un concert organisé à la maison de l’UNESCO, réunissant des artistes de tous horizons. C’est décontracté, dans sa loge, juste avant de monter sur scène qu’il accepte de répondre à ces quelques questions.
Pourquoi avoir participé au festival international de la diversité culturelle ?
Parce que je me sens assez concerné par la diversité J’ai tout de suite accepté. La production m’a un peu protégé, ils ont posé pleins de questions avant de venir me voir mais si c’était passé directement par moi j’aurais dit oui immédiatement. La diversité me touche car je n’ai pas l’impression d’être une personne mais d’être pluriel. J’ai pleins de singularités, j’ai des parents qui ne sont pas du même pays, j’ai du sang qui vient un peu partout de l’Afrique : du Sahara, de l’Ouest, de l’Est, du Nord. Je suis Africain, mais aussi Français et j’ai deux enfants métisses, tout cela fait que la diversité ça me connait, et que je n’ai pas hésité deux secondes pour participer au concert.
Vous préférez faire des concerts dans une grande salle ou une petite salle ?
Ce que j’aime bien dans les petites salles c’est que je vois les gens, c’est intime. Les grandes salles, c’est plus de pression. Quand tu fais des grandes salles c’est parce que ça marche mais le jour où ça marche pas tu retournes dans des petites salles.
Est-ce que vous connaissiez les autres artistes qui participent à ce concert ?
J’avais déjà croisé Chico plusieurs fois. Charles Obin avait joué avec moi dans mon premier groupe qui s’appelait Yuba, comme quoi le monde est petit ! J’avais déjà vu Djurdjura dans un concert.
Est-ce que vous prévoyez de faire quelque chose avec l’un des artistes présents après le concert ?
Je ne peux pas le dire. On ne parle pas de ça donc pour l’instant je ne sais pas du tout.
Est-ce qu’il y a une bonne ambiance ?
Ouais, c’est assez relax et plutôt convivial.
Après le concert de l’Unesco, qu’avez-vous prévu ?
Vendredi, je vais dans un autre festival, le Festiv’aluna, à Ruoms en Ardèche. Ensuite j’ai pleins de dates en été. Je ne les ai pas en tête car en ce moment je travaille aussi sur les chansons de mon prochain album.
Et à quand ce prochain album ?
Je ne sais pas vraiment, mais je pense début 2010 si tout se passe bien.
Est-ce que vous vous attendiez à avoir autant de succès avec votre première chanson « Rayon de soleil » ?
Non, pas du tout. Je ne m’attendais pas non plus à vendre autant d’album. Il s’est vendu à 160 000 exemplaires, ce qui est énorme pour un premier album, surtout pour quelqu’un qui ne sort ni de la star ac’, ni de la nouvelle star. Je chantais dans le métro et dans la rue, comme Christophe Maé en fait, avant qu’il ne fasse « Le roi soleil ». Et il se trouve que je connaissais bien le patron de Warner et je lui faisais écouter mes chansons et à chaque fois il me disait « c’est pas bon », je crois même qu’une fois il m’a dit « c’est de la merde », mais comme je suis bélier donc têtu et persévérant, je ne l’ai pas lâché (rires). J’ai attendu huit ans avant de faire quelque chose qui lui plaise. Mais ces huit années ont été super positives parce qu’avant je ne chantais qu’en langue africaine et pas du tout en Français, donc ça m’a permit de me retrouver en Français.
Vos chemins n’arrêtent pas de se croiser avec Christophe Maé, vous avez fait la première partie de son spectacle et finalement fait un duo le temps d’une chanson. Est-ce que vous prévoyez de refaire quelque chose ensemble dans le futur ?
On est amis donc on ne parle pas de ce genre de choses. J’ai fait quelque chose sur son live. En fait, c’est lui qui m’a appelle deux jours avant pour me dire qu’il aimerait bien qu’on fasse une chanson tous les deux. Il n’y a pas de règles. On a parlé de voyage mais ça n’a rien à voir avec la musique !
Par Charlotte Dehouve
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