Dans la famille Darling, je voudrais de la… « Dirty Sexy Money » !

Depuis le 23 octobre, les Français peuvent découvrir les frasques des Darling sur Canal +, à raison de deux épisodes par jeudi. Aux Etats-Unis, « Dirty Sexy Money » vient d’entamer sa deuxième saison. Et vous, avez-vous fait la connaissance de la famille la plus déjantée de New York ?

Ils ne sont pas aussi déglingués que les Bluth d »Arrested Development’ ni aussi barrés que les Fisher de ‘Six Feet Under’, mais les Darling de ‘Dirty Sexy Money’ sont sans aucun doute les plus glamours… les plus casse-tête aussi. Tenter de résumer l’histoire en quelques mots reviendrait à peu près à essayer d’établir l’arbre généalogique des Rougon-Maquart en une après-midi.

Premier essai. Nick George est avocat, comme son père. Celui-ci a travaillé presque toute sa vie pour les Darling mais il disparaît dans un accident d’avion. La famille offre alors à son fils le job. Il refuse : « Non, je ne veux pas vivre la même vie que mon père ! », puis accepte, « 10 millions de dollars quand même ! » Eh oui, dans la haute-société new-yorkaise, tout s’achète.

Voilà donc Nick aspiré dans les affaires des Darling. Tripp et Letitia ont 5 enfants : Patrick l’homme politique, Karen la poupée gâtée – et ex de Nick –, Brian le révérend, Juliet et Jeremy les impossibles jumeaux. Se greffent sur le tronc Darling la femme de Patrick, Ellen, sa maîtresse (ou plutôt son amant transsexuel) Carmelita, Mei Ling la femme de Brian, Andrea Smithson la mère de son enfant illégitime, Brian Jr son fils illégitime dont sa femme ne sait rien, Natalie Kimpton l’ex meilleure amie de Juliet qui refait surface mais à qui cette dernière ne veut plus avoir affaire, et qui, pour se venger couche avec son frère, Sofia Montaya une autre conquête de Jeremy, et l’on pourrrait continuer ainsi des heures durant… La liste est looooongue, longue, longue.

Et l’on oublie, dans tout cela, la famille de Nick George – lui aussi, d’ailleurs, alors… Travailler pour les Darling, c’est plus qu’un job à temps plein, c’est toute une vie, et l’avocat dévoué n’a plus beaucoup de place pour sa femme Lisa et sa fille Kiki (*rire sarcastique étouffé*). Ouf, Nick est fils unique, ça s’arrête là.

A voir de loin, ‘Dirty Sexy Money’ semble impossible à suivre, du fait de la multitude de ses personnages et de ses intrigues. Toutefois, le créateur de la série, le génial Craig Wright qui a déjà signé, ne l’oublions pas, des épisodes de ‘Six Feet Under’, ‘Brothers & Sisters’ ou encore ‘Lost’, sait exactement ce qu’il fait et où il va. Chaque branche, aussi tordue soit-elle, a une origine solide et pointe dans une direction bien définie. Pas un détail n’est laissé au hasard et à la moindre action correspond une cause et une conséquence. Il ne reste plus alors qu’à se prendre au jeu et à suivre les Darling dans leur folie.

Côté acteurs, les producteurs d’ABC n’ont pas lésiné sur la qualité. Dans le rôle titre de Nick, Peter Krause signe son retour au petit écran suite à l’arrêt de ‘Six Feet Under’. A ses côtés, l’incroyable Donald Sutherland et la redoutable Jill Clayburgh interprètent les parents Darling. Et dans le rôle des enfants, on retrouve, par ordre d’âge, William Baldwin, le frère d’Alec (’30 Rock’), Natalie Zea, Glenn Fitzgerald, Samaire Armstrong et Seth Gabel.

Récapitulons. Dans la famille Darling, je voudrais…